Contre la violence dans le sport et le football en particulier, la Grèce a décidé d'employer la manière forte. Match à huis clos, pas de spectateurs ou de supporters, et surtout, comme l'a dit le porte-parole du gouvernement grec, pas de criminels qui se font passer pour des fans de sport. Ça fait des années que le football grec est gangréné par des violences qui ont fait des morts, des blessés graves. Des violences qui se manifestent hors des stades mais aussi dans les tribunes. À tel point que les arbitres avaient décidé de faire grève.
La décision est tombée lundi. Elle concerne le championnat grec, mais aussi certaines rencontres de Ligue Europa, dont le prochain match entre l'Olympiakos et les Serbes du Bačka Topola. Chez les Grecs, on ne fait pas dans la dentelle. En France, les décisions sont plus tendres. Nous en sommes à un moratoire sur les déplacements à risque jusqu'au 18 décembre. C'est-à-dire que les déplacements à risque sont suspendus.
Pourtant, on a tous en tête le visage ensanglanté de l'ancien entraîneur lyonnais, Fabio Grosso, après le caillassage du bus. Il faut rappeler qu'il y a aussi eu un mort la semaine dernière du côté des supporters nantais. Il y a moins de morts en France qu'en Grèce, heureusement. Mais il faut tout de même agir fermement et très vite. En Angleterre, ils avaient calmé leurs hooligans en les interdisant de stade et en les obligeant à pointer au commissariat à l'heure des matchs. La mesure a porté ses fruits.
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