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ÉDITO - Jean-Luc Mélenchon : "Cette gauche à l’agonie, c’est inquiétant", dit Alba Ventura

Depuis l’affaire Quatennens, l'image de Jean-Luc Mélenchon se dégrade. Le leader Insoumis est à l'image de la gauche, à l'agonie.

Jean-Luc Mélenchon a estimé ce vendredi qu’il fallait « monter le niveau d’exigence.
Jean-Luc Mélenchon a estimé ce vendredi qu’il fallait « monter le niveau d’exigence.
Crédit : SAMEER AL-DOUMY / AFP
ÉDITO - Jean-Luc Mélenchon : "Cette gauche à l'agonie, c'est inquiétant", dit Alba Ventura
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L'invité de RTL - Alba Ventura
Alba Ventura

Mauvaise passe pour Jean-Luc Mélenchon. Depuis l’affaire Quatennens, son image se dégrade, il a fait un score plus que médiocre lors de l’émission qui lui était consacrée sur France 2 la semaine dernière. Le communiste Fabien Roussel qui ne rate pas une occasion de le critiquer, estime que "la gauche façon Mélenchon a atteint son plafond verre".

On est à la veille d’une grogne sociale importante, avec des risques de blocages. Alors que le principal leader de la gauche ne réunisse qu’un million de téléspectateurs à la télévision sur France 2, ça interpelle forcément. C’est le moment où la gauche est attendue, les retraites, l’inflation, l’hôpital, il y a du grain à moudre pour le chef des Insoumis. C’est le moment où en général Jean-Luc Mélenchon a des choses à dire. Eh bien cela veut dire qu’il n’y a pas d’intérêt pour ce qu’il a à dire, il n’y a pas d’attente. 

C’est une sanction personnelle, il n’en n'a pas démordu sur Adrien Quatennens, il tient toujours des propos radicaux sur la police et il paye son autoritarisme. Anne Hidalgo explique dans le journal Le Parisien Aujourd’hui en France, qu’elle refuse "de mettre son destin entre les mains de Jean-Luc Mélenchon". Eh bien elle n’est pas la seule. 

La gauche à l’agonie, un fait inquiétant

Au PS, ils sont à 50% sur une ligne pro-Mélenchon, donc il n’y a pas d’attente non plus et il n’y en avait déjà pas beaucoup. Au congrès du PS qui se déroule en ce moment, ils se sont battus tout le week-end pour savoir qui avait la majorité. On parle d’un parti de 40.000 adhérents : pratiquement que des élus et dont la moitié des adhérents n’a pas voté... 22.000 votants. 

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Et si vous prenez les Verts, c’est pareil, il n’y a pas d’attente d’un parti qui est totalement décalé par rapport à la crise énergétique. Les Français ont compris qu’avec le nucléaire, on s’en sort mieux qu’avec le gaz et le pétrole et ils se rendent compte que les écolos nous ont emmené dans le mur. Tout cela, cette gauche à l’agonie, c’est inquiétant parce qu’il ne faut jamais se réjouir qu’un camp disparaisse et parce qu’il y a un contexte de radicalisation, de brutalité très dangereux. Souvenez-vous de ce qu’il s’est passé à la SNCF, au moment de Noël : ces grévistes qui ont échappé aux syndicats, qui ont empêché des gens de voyager

Quoi que l’on en dise, les partis politiques, les syndicats, ça structure la vie. Ce sont des gens qui discutent, qui cherchent des compromis, pas tous, c’est vrai, mais globalement ça équilibre la vie politique. S’il n’y a plus ces formations, tous ces réceptacles, il reste un face à face entre le pouvoir et une opposition incarnée par Marine le Pen et la rue... Ce n’est pas la meilleure nouvelle pour la démocratie. 

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