ÉDITO - Et si en 2024 on essayait d'aimer la politique ?

Pour l'année 2024, les Français vont-ils aimer davantage les hommes et femmes politiques ? Il faut dire que ces derniers mois n'ont pas été à leur avantage. Entre un sénateur accusé d'agression sexuelle et un ancien ministre condamné pour fraude fiscale qui est aujourd'hui convaincu de pouvoir faire son retour en politique, ce n'est pas toujours facile.

Mais la politique, ce n'est pas que ça. C'est aussi des milliers de maires qui travaillent de façon acharnée, y compris durant les fêtes, avec parfois un salaire symbolique pour garantir eux-mêmes la sécurité dans leur commune. La politique, c'est aussi cet élu de Pellevoisin dans l'Indre, Gérard Sauget, qui a décidé de racheter avec sa mairie la boucherie, la boulangerie et l'épicerie de son village, qui étaient menacées de fermeture.

La politique, c'est aussi ces bonnes nouvelles là dont on ne parle pas assez. En 2024, on va beaucoup parler d'Europe avec les élections européennes au mois de juin. C'est grâce à un politique, en l'occurrence un Français, Jacques Delors qui s'est éteint récemment, que chaque année près de 150.000 jeunes partent étudier à l'étranger à moindre coût avec le programme Erasmus.

Alors que certains politiques ne donnent pas forcément envie de les aimer, les Français continueront en 2024 à être intraitables sur les dérapages, les abus, les mensonges et les incohérences mais il faut aussi saluer les réussites quand il y en a.