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ÉDITO - Emmanuel Macron : "Depuis la dissolution, il n'est plus maître que des cérémonies", critique Gernelle

Un homme se fait discret en ce moment : Emmanuel Macron. Pourtant, la pression pour sa démission ne cesse de croître.

Emmanuel Macron, le 12 septembre 2024 au Havre

Crédit : Les rumeurs sur la fiscalité sont de pures spéculations

MACRON - "Il n'est plus maître que des cérémonies", critique Etienne Gernelle

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MACRON - "Il n'est plus maître que des cérémonies", critique Etienne Gernelle

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Etienne Gernelle - édité par Lana Kageyama

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Ce lundi 2 décembre, deux motions de censure ont été déposées contre le gouvernement de Michel Barnier, l'une par le NFP, l'autre par le RN et ses alliés. Emmanuel Macron, quant à lui, reste étonnamment silencieux, alors que la pression pour sa démission s'intensifie. Certains en rêvent, à commencer par Marine Le Pen qui espère non seulement gagner, mais aussi échapper in extremis à la peine d'inéligibilité requise contre elle.

Jean-Luc Mélenchon, de son côté, réclame également cette démission. Bien qu'il n'ait aucune chance de remporter une présidentielle, il croit aux vertus du chaos, fidèle à sa formation trotskyste. D'autres figures politiques, à droite comme à gauche, partagent cette aspiration.

Cependant, rien n'indique qu'Emmanuel Macron envisage de démissionner. Il est protégé par la Constitution.

La crise politique est-elle aussi dirigée contre lui ?

Oui, et pour de bonnes raisons. C'est lui qui, par une dissolution absurde, a déclenché le chaos politique actuel. La crise est également liée au budget, et Emmanuel Macron a présidé à l'augmentation de 1.000 milliards d'euros sur les 3.200 milliards de dette. Sa responsabilité est donc écrasante, d'autant plus que sa gestion budgétaire sert de point d'appui à toutes surenchères démagogiques. Si l'homme qui devait incarner la raison s'est permis cela, pourquoi se gêner ?

Sa démission pourrait-elle résoudre le blocage politique ?

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Non. En cas de démission, le nouveau président ou la nouvelle présidente ne pourrait pas dissoudre l'Assemblée avant le 8 juillet 2025. Les élections ne pourraient être organisées qu'après un certain délai, probablement en septembre, laissant le pays sans majorité jusqu'à cette date. C'est bien trop long pour éviter l'accident financier sur les marchés.


Sa démission ne servirait donc à rien, même si paradoxalement, il ne semble plus avoir de réel pouvoir politique. Il a certes influencé les événements en nommant Michel Barnier, mais cette parenthèse est sur le point de se refermer.

Le président n'a plus de pouvoir politique réel. Il fait de la diplomatie et inaugure les chrysanthèmes. On le verra d'ailleurs samedi à Notre-Dame, lors d'une cérémonie qui sera sûrement parfaite, avec un protocole parfait, tandis que la France est au bord du gouffre. Depuis la dissolution, Emmanuel Macron n'est plus maître que des cérémonies. Et si j'étais cruel, je dirais qu'il est arrivé au comble de l'inutilité, car même sa démission ne servirait à rien.

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