"Des scènes de violences injustifiables" : Emmanuel Macron réagit à la nuit de violences après la mort de Nahel

Des violences "injustifiables". Emmanuel Macron a réagi aux violences de la nuit passée qui ont touché plusieurs villes notamment en Île-de-France. Des tensions qui surviennent après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un tir de policier à bout portant, après un refus d'obtempérer. Le chef de l'Etat a dénoncé, ce jeudi 29 juin, "des scènes de violences" contre "les institutions et la République". 

La veille, Emmanuel Macron avait qualifié d'"inexplicable et inexcusable" la mort de Nahel. Le président de la République oscille entre apaisement et fermeté afin de voir le spectre des émeutes de 2005 s'éloigner.

Au moins 150 personnes ont été interpellées en France, a indiqué Gérald Darmanin. "Des mairies, écoles et commissariats" ont été "incendiés ou attaqués", a écrit le ministre de l'Intérieur sur son compte Twitter. "Honte à ceux qui n'ont pas appelé au calme", a-t-il ajouté.

Instauration de l'état d'urgence ?

Emmanuel Macron a convoqué une cellule interministérielle de crise. Du côté de l'opposition, le patron des Républicains, Eric Ciotti, ainsi que le président de Reconquête, Eric Zemmour, ont demandé l'instauration de l'état d'urgence dans les villes concernées par les échauffourées. 

Alors qu'une marche blanche, organisée par la famille de Nahel dans la cité Pablo Picasso à Nanterre, doit avoir lieu en début d'après-midi.