Au terme d'une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés, le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a présenté lundi sa démission à Emmanuel Macron. La situation de ce pilier de l'exécutif était devenue intenable.
Dès dimanche 15 décembre au soir, l'Élysée renvoyait vers Matignon au sujet du haut-commissaire aux Retraites, ce qui n'est jamais bon signe. Cela signifie que l'Élysée ne fait plus de commentaires et que c'est à Matignon de donner les éléments de langage : "Nous soutenons Jean-Paul Delevoye !" Du côté de l'Élysée, c'était plutôt un soutien du bout des lèvres.
Car un petit changement s'est opéré. À l'époque où François de Rugy était en difficulté, Emmanuel Macron l'avait soutenu publiquement. Cela n'a pas été le cas pour Jean-Paul Delevoye. Ce n'est pas nouveau, Édouard Philippe ne le porte pas de son cœur et l'exécutif l'a soutenu tant qu'il pouvait le faire.
Là, plusieurs fautes ont été commises. Treize mandats, même bénévoles, ont été oubliés, puis cette fonction dans un think-tank et des revenus sous estimés. Cet argument, la CGT s'en est saisi, affirmant que cela pouvait choquer des gens. Enfin, sa proximité avec les assureurs posait problème. Surtout pour une personne censée mener une réforme des retraites contestée à bon port.
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