Une "poussée" de l'épidémie de coronavirus est probable en mars. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI dimanche 17 janvier, l'épidémiologiste à l'Institut Pasteur Arnaud Fontanet estime qu'avec l'arrivée en France de nouveaux variants "les scénarios montrent qu'on devrait arriver à tenir jusqu'au mois de mars".
"Malheureusement, par rapport aux variants, qui sont vraiment un changement dans la donne de cette épidémie, je n'ai pas d'argument rationnel pour vous dire qu'on ne va pas subir une progression de l'épidémie qui pourrait commencer en mars-avril", a-t-il expliqué.
Selon le membre du Conseil scientifique, "avant que le variant commence à faire parler de lui-même - et selon les scénarios qu'on a aujourd'hui c'est plutôt au mois de mars que sa poussée devrait se faire sentir -, il faut vider justement ces lits d'hôpitaux et ces lits de réanimation".
Arnaud Fontanet a rappelé que le Royaume-Uni, avant l'apparition d'un variant en novembre, maîtrisait à peu près l'épidémie, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. En France, "il n'y a pas eu de reprise de l'épidémie aussi sévère que ce qu'on redoutait après les fêtes de fin d'année, mais il y a quand même une petite augmentation qui n'est pas anodine", a-t-il relevé.
Se dirige-t-on vers un nouveau confinement ? L'épidémiologiste n'a pas préconisé de confinement dans l'immédiat. "C'est bien d'essayer de tout tenter pour ne pas aller vers un confinement, qui est une mesure toujours extrêmement lourde au niveau économique et social. En gardant quand même en tête que plus les mesures sont prises tôt, plus elles sont efficaces, donc il y a un dilemme", a-t-il expliqué.
La couverture vaccinale devra être plus importante que ce qu'on anticipait jusqu'à présent
Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique
D'après lui, en l'absence de traitement efficace, la proportion des Français se faisant vacciner contre le coronavirus devra être la plus élevée possible si le temps confirme que les différents vaccins sont sans danger. "Pour moi ça devrait être 100%. À partir du moment où on sait que le vaccin marche, et que le vaccin n'a pas d'effet indésirable, pourquoi s'en priver ?". Car pour arrêter la circulation du virus, "il faudra toucher des populations plus larges", a-t-il détaillé.
"Maintenant qu'on sait que ces variants sont finalement plus transmissibles que le virus qu'on connaissait, ça veut dire aussi que la couverture vaccinale devra être plus importante que ce qu'on anticipait jusqu'à présent", d'après ce médecin qui conseille le gouvernement.
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