À la veille de l’intervention d’Emmanuel Macron pour faire le point sur la situation sanitaire, Marine Le Pen a dénoncé "un manque total d’anticipation" de la part des autorités. "Les restrictions, c’est quand on a tout raté", a estimé la présidente du Rassemblement national. "Monsieur Castex, le ‘Monsieur déconfinement’, navigue à vue", a ajouté de son côté le numéro deux de la France insoumise, Adrien Quatennens.
Le ministre de l'Éducation Jean Michel Blanquer, invité de RTL ce mardi 13 octobre, a jugé ces propos "regrettables", estimant qu’il s’agit ici du "goût pour la polémique de Mme Le Pen et de M. Quatennens, qui se rejoignent bien dans ce genre de sujet".
Le ministre a reconnu que l’inquiétude des Français était légitime et que les discussions sont essentielles dans un état démocratique. "On doit débattre comme il se doit dans une démocratie, il n’y a aucun doute là-dessus", a-t-il assuré. "On doit reconnaître avec humilité la nécessité de s’adapter au fil du temps", a-t-il souligné.
Il y a quelque chose d’assez honteux dans cette façon de faire
Le ministre de l'Éducation Jean Michel Blanquer au micro de RTL, mardi 13 octobre.
Toutefois, Jean-Michel Blanquer a dénoncé certains courants extrémistes qui "cherchent à faire feu de tout bois". "Il y a quelque chose d’assez honteux dans cette façon de faire", a déploré le ministre qui considère que dans une situation "exceptionnelle", "chacun devrait montrer sa dimension d’intérêt général".
"Dans ces moments-là, la France insoumise et le Rassemblement national montrent qu’ils n’ont pas le sens de l’État tout simplement", a estimé le ministre de l'Éducation.
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