Coronavirus : les écoles peuvent-elles continuer d’imposer le masque après le 14 mars ?

À partir du 14 mars, le protocole est à nouveau assoupli dans les écoles (comme ailleurs). Le ministère de l'Éducation a indiqué qu'il passe en effet au niveau 1. Cette modification va notamment impliquer davantage de brassage. Par ailleurs, les élèves seront maintenant considérés comme cas contacts qu'ils soient masqués ou non.

Après l'annonce la semaine dernière par le Premier ministre de la fin du port du masque obligatoire partout sauf dans les transports, y compris à l'école, au collège et au lycée. Les élèves pourront aussi être mélangés au-delà de leur niveau scolaire, mais en évitant les rassemblements importants. 

La pratique du sport pourra, elle, se faire sans restriction à l'intérieur. Les mesures relatives au lavage des mains, à l'aération et à la désinfection des surfaces sont quant à elles maintenues. Le ministère recommande notamment, "dans un premier temps et dans la mesure du possible, de limiter les brassages trop importants entre groupe-classe et niveaux notamment pendant les temps de recréation et de restauration". 

Dans quel situations le masque pourrait-il redevenir obligatoire ?

Dans le secondaire, les élèves n'étaient jusqu'à maintenant pas considérés comme cas contact s'ils étaient vaccinés. À partir de lundi 14 mars, désormais "tous les élèves ayant partagé une classe avec le cas confirmé sont considérés comme contacts à risque, sans distinction entre les élèves ayant ou non porté le masque", écrit le ministère dans l'actualisation de la Foire aux questions (FAQ) sur son site internet. 

Pour ces cas contacts, le ministère recommande "fortement le port du masque en intérieur pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé". En primaire, tous les élèves de la classe resteront par ailleurs cas contacts comme avant. De plus, les personnels qui le souhaitent pourront continuer de porter le masque. 

Le ministère confirme à la rédaction de RTL que seul un arrêté préfectoral peut rétablir l’obligation du port du masque, si la situation sanitaire locale le nécessite. Le port du masque pourra aussi être maintenu pour les élèves, ou leurs responsables légaux, qui le souhaitent. Pour les élèves présentant des pathologies les rendant vulnérables au risque de développer une forme grave d’infection à la COVID-19, le médecin référant déterminera la nécessité ou non du port du masque.