C'est une conséquence inattendue du coronavirus, bien que prévisible. Ce mercredi 11 mars, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a expliqué que la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) est suspendue "dans l'immédiat". La crise du coronavirus et la chute des cours du pétrole expliquent cette décision.
"Compte tenu des conditions de marché, de toute façon, nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous faisions le choix immédiat de céder les actifs et nos participations dans ADP", a ajouté la secrétaire d'État à l'issue du Conseil des ministres.
Ce mercredi est un date symbolique, puisque demain est la date limite de dépôt des signatures exigées pour un référendum d'initiative partagée (RIP) à ce sujet. Ce projet porté par 250 députés et sénateurs, de La France insoumise à Les Républicains, avait comptabilisé quelque 1,1 million de soutiens lors du dernier comptage. Bien loin des 4,7 millions nécessaires au déclenchement du RIP.
La direction du groupe Aéroports de Paris n'a pas souhaité commenté cette décision bien que jointe par l'AFP. Le transport aérien est frappé de plein fouet, compagnies aériennes et aéroports subissant à la fois les mesures de confinement, la prudence des vacanciers et les annulations de déplacements professionnels.
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