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Jean-François Copé
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
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Jean-François Copé veut tirer les leçons de la crise du coronavirus. Réélu à la tête de la mairie de Meaux dès le premier tour des élections municipales le 15 mars dernier, l'ancien ministre de Jacques Chirac explique sur RTL avoir "profité de cette période difficile pour chercher à comprendre pourquoi l'Allemagne, par exemple, avait réussi mieux que nous". Et sa conclusion est sans appel : "L'Allemagne est une grande leçon pour nous".
La réussite du voisin de la France, qui comptait seulement 5.231 décès et 150.383 contaminations jeudi contre plus de 20.000 morts dans l'Hexagone, réside selon lui dans la souplesse et la décentralisation de son administration.
"Alors qu'on a le même niveau de dépenses de santé, la France est rigide, parce qu'elle est prisonnière de son statut, de la fonction publique, extrêmement centralisée, cloisonnée, l'hôpital public ne parle pas aux médecins libéraux, aux cliniques privées ou aux vétérinaires, chacun fait dans son coin", déplore-t-il, ajoutant aussi les 35 heures à l'hôpital à la liste des incuries françaises.
Pour Jean-François Copé, ces "rigidités technocratiques" sont compensées sur le terrain par "l'agilité et la réactivité des gens", "les soignants, la police municipale, les équipes de propreté urbaine", mais "on ne peut pas s'en satisfaire".
Alors qu'Emmanuel Macron a promis un plan d'investissement massif pour l'hôpital, le maire de Meaux se méfie "du mot "grand plan", car il voit "revenir toute la technocratie dans ce qu'elle a de pire, les commissions qui vont se retrouver, discuter, palabrer".
L'urgence est désormais, selon lui, à la mise en oeuvre d'une "idée toute simple" : "Il faut que sur le terrain, on décloisonne, on simplifie, que les directeurs d'hôpitaux soient des managers qui aient de la véritable souplesse pour organiser les choses et que l'on mette partout de la souplesse. Et que l'on considère mieux les personnels soignants qui sont à bout de souffle".
Jean-François Copé a par ailleurs indiqué que la mairie de Meaux "n'a pas attendu l'Etat" pour commander des masques. "On a compris que l'Etat était trop lent donc on a passé un certain nombre de commandes, avec l'appui du département et de la région Île-de-France. On a passé des commandes massives pour pouvoir organiser, avant le 11 mai, la distribution de masques".
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