Vacciner plus vite pour assurer un retour à la vie normale. Valérie Pécresse demande au gouvernement de "changer les critères de la vaccination". "Les vaccins sont distribués proportionnellement au nombre d'habitants. Dans ces trois ou quatre semaines qui sont cruciales (...) il faut augmenter le nombre de vaccinations en fonction de la population hospitalisée", a-t-elle expliqué, envoyant ainsi un message au gouvernement.
Cependant, la présidente de la région Île-de-France s'est dite opposée à une vaccination dès à présent des étudiants. "Le principe clair, c'est d'abord les personnes les plus à risques", a-t-elle fait valoir.
Valérie Pécresse plaide aussi pour "flécher les vaccins là où la pandémie fait rage". Elle rejoint ainsi l'avis du président (PS) du département de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel qui a pesté contre des "Parisiens" qui, à cause de la raréfaction de vaccins et à la faveur des plateformes numériques, viennent se faire vacciner dans le département, trustant "parfois 35%" des rendez-vous dans certains centres.
Le préfet de la Seine-Saint-Denis a récemment balayé cette polémique, estimant qu'"un système doit être mixte", via internet ou de façon plus classique, afin qu'un maximum d'habitants accèdent aux vaccins.
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