L'intervention d'Emmanuel Macron, jeudi 25 mars, au sujet de la crise sanitaire était claire : le chef de l'État veut être en première ligne dans la lutte contre l'épidémie et de prochaines décisions seront prises. Les Français vont ainsi voir et entendre le président sur le terrain et, probablement dans les jours qui viennent, à la télévision pour expliquer ce qu'il fait. "Rien n'est décidé", a affirmé Emmanuel Macron au JDD, dimanche 28 mars.
Pour ceux qui douteraient de cette parole présidentielle, il faut savoir que le chef de l'État décide toujours de tout à la dernière minute. Tout dépendra donc bien des chiffres de lundi et mardi. Si le "confinement sans enfermer" donne quelques signes de résultats, ce sera le statu-quo dans les départements concernés. Cependant, en cas de nouvelle flambée de l'épidémie, il y aura des mesures de freinages supplémentaires, probablement toujours localisées sur les régions en crise.
Selon plusieurs conseilleurs, il s'agit ici, et de loin, de l'hypothèse la plus probable, car les hospitalisations vont continuer d’augmenter, notamment en région parisienne. Se pose également la question de la fermeture des écoles, dernière mesure qui nous différencie de nos voisins européens. "Tout dépend de l'état d'esprit du président", indique un conseiller bien placé qui explique "s'il cherche des alternatives au confinement, nous allons encore chercher, mais objectivement, je ne vois plus quelle alternative".
Dans les faits, les nouvelles règles en vigueur, la fermeture de la classe dès le premier cas positif, reviennent déjà à fermer les écoles. La décision d’un confinement reste cependant difficile à prendre. Derrière la saturation des hôpitaux, derrière le confinement, il y a les ravages sur la santé mentale, ainsi que les conséquences économiques et sociales. Alors au sein du gouvernement, toujours le même dilemme entre ceux qui veulent préserver les secteurs économiques et ceux qui sont en charge de la santé. "Le même dilemme que chez les français", détaille un conseiller.
Face à l'épidémie, la vaccination reste le seul vrai espoir, bien qu'elle ne permettra pas de passer la troisième vague, à peine de l’amortir un peu. Les livraisons de doses vont vraiment décoller la semaine prochaine, mais il y a toujours la promesse de rattraper cet inexcusable retard européen. Emmanuel Macron se rendra ainsi dans un vaccinodrome la semaine prochaine, puis dans la première usine de production de vaccin en France la semaine suivante.
Au milieu de ces rendez-vous, et parce que la parole présidentielle reste la plus puissante et la plus entendue en temps de crise, les Français verront sans doute le président leur expliquer qu'il va falloir faire face à une terrible troisième vague. Douleurs et espoirs en même temps, Emmanuel Macron n'en sort pas.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte