Jeudi 4 mars, une partie de la population sera suspendue aux lèvres de Jean Castex pour la réunion hebdomadaire faisant le point sur l'épidémie de Covid-19 en France. Face à une situation globalement tendue, avec une deuxième vague qui dure quasiment depuis la fin de l'automne, les autorités mènent une stratégie de décisions ciblées selon l'état de circulation du virus dans chaque région. Et jeudi, ce sont 20 départements qui attendront de savoir à quelle sauce ils seront cuisinés.
Depuis une semaine, les données de ces différents territoires sont passées au crible de quatre indicateurs, à savoir le taux d'incidence, la part des variants, la trajectoire d'accélération et le remplissage des lits en réanimation. En parallèle, les élus locaux sont aussi consultés et invités à proposer des solutions.
Au final, si plusieurs pistes sont envisagées, "aucun scénario n'est à ce stade privilégié et encore moins décidé", rapporte un proche du gouvernement au Parisien. À commencer par un confinement régionalisé durant le week-end. À l'image de ce qui a été mis en place à Nice et à Dunkerque. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité du côté des élus, notamment à Paris où Anne Hidalgo y est farouchement opposée.
L'édile a jugé cette mesure "difficile, dure, voire inhumaine". Elle a dévoilé de son côté certaines propositions, comme la possibilité d'aménager les espaces extérieurs (parcs, jardins...) pour que les cours puissent être faits à l'extérieur, par exemple. Du côté de Valérie Pécresse, la présidente de l'Île-de-France reste ouverte au débat, tout comme certains élus des départements franciliens qui demandent par ailleurs des aménagements pour faire passer la pilule.
"Il faudrait alors que le couvre-feu soit supprimé ou repoussé après 18 heures", demande ainsi dans Le Parisien le président LR des Yvelines, Pierre Bédier. Les espaces publics extérieurs pourraient aussi être fermés, mais cela pose le problème de l'acceptabilité par les habitants de ces territoires. Une heure de sortie quotidienne accordée dans un rayon de 5 km en cas de confinement ne saurait sans doute suffire à adoucir les humeurs.
Dans le Pas-de-Calais, le préfet pourrait proposer un confinement pour trois week-ends et la généralisation du port du masque, selon la maire de Calais. Le représentant de l'État sur place parle d'une troisième vague nécessitant un nouveau tour de vis. Il ne s'agit que d'une "hypothèse de travail", assure la préfecture à l'AFP.
Les fermetures des commerces non alimentaires supérieurs à 5.000 m2 et des étals non-alimentaires des marchés extérieurs pourraient aussi être décidées. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Essonne, l’Eure-et-Loir, les Hauts-de-Seine, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, le Nord, l’Oise, Paris, le Pas-de-Calais, le Rhône, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, la Somme, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise, le Var et les Yvelines attendent donc avec impatience la prise de parole gouvernementale de jeudi 18h.
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