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Emmanuel Macron, le 8 février 2022
Crédit : THIBAULT CAMUS / POOL / AFP
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"Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans", reconnaît Emmanuel Macron qui a appelé, vendredi 11 février, "au plus grand calme" alors que le convoi de la liberté se dirige vers Paris pour protester contre le passe vaccinal ou contre le gouvernement.
Il dit "entendre et respecter" la "fatigue", "la souffrance mentale" et "la colère" liées à la crise sanitaire. "Les revendications des uns et des autres sont toujours légitimes. Nous avons d’ailleurs toujours préservé le droit de manifester", assure-t-il dans un entretien donné à Ouest-France.
À Brest vendredi, le chef de l'État souligne que la France a toutefois "besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective".
Partis en convois de toute la France, des milliers d'opposants au passe vaccinal ou au gouvernement se rapprochaient vendredi de Paris, en dépit de l'interdiction décrétée par la préfecture de police et de la fermeté affichée par les autorités. Dès le lever du jour, des cortèges de centaines de voitures particulières, camping-cars et camionnettes sont partis de Lille, Strasbourg ou Vimy (Pas-de-Calais) ou de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), direction la capitale. La police a estimé dans l'après-midi leur nombre à quelque 3.300 véhicules.
Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron et de "gilets jaunes" qui ont protesté contre son gouvernement en 2018-2019, le mouvement s'est constitué sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées sur le modèle de la mobilisation qui paralyse la capitale canadienne Ottawa.
Plusieurs candidats à la présidentielle se sont prononcés sur le mouvement. Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, a expliqué au micro d'Europe 1 "évidemment comprendre" le mouvement, tout en appelant à aller voter pour exprimer son mécontentement.
Le candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pourrait lui "soutenir" les manifestants, à l'inverse de l'écologiste Yannick Jadot. De même, Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste, se dit inquiète. La candidate de la Primaire populaire Christiane Taubira expliquait, hier au micro de RTL : "Je soutiens les mouvements sociaux et les mouvements de combativité, mais je ne soutiens pas n'importe quelle cause".
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