Blocages du 10 septembre : Laurent Nuñez s'attend à des actions "plutôt dures"

J-1 avant le mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre. Depuis plusieurs semaines, des milliers d'internautes appellent à bloquer la France. Comme de nombreuses régions de l'hexagone, l'Île-de-France se prépare afin de faire face aux multiples actions annoncées.

D'après Laurent Nuñez, "quelques manifestations" dont "certaines qui seront interdites car elles auront lieu dans des endroits où il n'y a jamais eu de manifestations" auront lieu. Durant un entretien accordé à BFMTV ce mercredi 9 septembre, il confie que 'le périphérique semble très ciblé". Les dépôts d'hydrocarbures, gares et aéroports ne seraient pas non plus à l'abri de perturbations. 

Selon le préfet de police de Paris, le mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre "n'a pas réellement d'organisateurs". Il a qualifié l'évènement "d'un appel général avec une multitude d'actions (...) qui a été repris par la mouvance d'ultragauche et d'extrême gauche qui appellent à des actions plutôt dures". 

Organisation face aux rassemblements

Le 5 septembre, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé très fermement son opinion sur le mouvement du 10 septembre. Il avait réuni plusieurs préfets afin de les encourager à mobiliser, le jour de "Bloquons tout", des forces de l'ordre pour éviter "toute tentative de blocage des infrastructures essentielles à la vie de la nation". 

Face aux ordres du ministère, le préfet de police de Paris ne compte tolérer "aucun débordement". Pour encadrer le mouvement, plus de 80.000 policiers seront déployés. Les forces de l'ordre seront présentes dès la nuit de mardi à mercredi.