Tandis que les oppositions critiquent l'exécutif pour sa gestion des crises sanitaire et afghane, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a contre-attaqué en s'en prenant aux candidats déclarés de la droite pour l'élection présidentielle 2022, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Toutefois, la gauche n'en sort pas indemne non plus de cette sortie sans ménagement.
"Entre Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, j'ai parfois l'impression d'entendre 'Monsieur Y a qu'à' et 'Madame Faut qu'on", a fustigé Gabriel Attal dans une interview accordée au ce mercredi 25 août. Si en raison de leur expérience, le porte-parole concède avoir du "respect" pour la parole de deux candidats de droite, il leur a néanmoins demandé d'avoir "un devoir d'humilité, car les gouvernements auxquels ils ont appartenu n'ont pas fait preuve d'une grande efficacité en matière d'asile et d'immigration".
"J'entendais Madame Pécresse dire qu'elle est 'deux tiers Merkel et un tiers Thatcher'. Pour l'instant, elle est surtout deux tiers sans programme et un tiers sans idée", a taclé Gabriel Attal, qui regrette "l'absence de vraies propositions" de la part de la présidente de la région Île-de-France ainsi que de Xavier Bertrand. Avec Valérie Pécresse dans sa ligne de mire, le porte-parole a poursuivi en rappelant que lorsqu'elle était ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy, la candidate avait "retiré 12.500 policiers et gendarmes de nos rues. Nous, on les réarme", a-t-il lancé.
Lors de cet entretien avec nos confrères, Gabriel Attal n'a pas mâché ses mots envers la droite, toutefois, la gauche n'a pas été épargnée non plus. "Je ne vois que des querelles de personnes, aucune idée. Et pour cause, ils n'ont aucune ligne commune sur l'Europe", a critiqué le porte-parole. Selon lui, l'union des gauches "est surtout un mirage ou un paravent".
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