Une actualité dense. Alexandre Benalla, qui projette de se présenter pour les élections municipales à Saint-Denis, sort un livre intitulé Ce qu’ils ne veulent pas que je dise, jeudi 7 novembre. Le Point et La Dépêche publient, ce mercredi 6 novembre, des extraits de l'ouvrage de l'ancien chargé de mission de l'Élysée. Les premiers mots donnent le ton de l'ouvrage : "J'assume !".
Il raconte ainsi son expérience passée aux côtés de Martine Aubry et de François Hollande au Parti socialiste. Alexandre Benalla rappelle aussi son cheminement au sein d'En Marche pour devenir un proche d'Emmanuel Macron.
Il multiplie les anecdotes, comme "les factures particulièrement salées des obsèques de Johnny Hallyday envoyées à l'Élysée, ou encore l'exfiltration d'Emmanuel Macron, alors candidat aux élections présidentielles, du siège du journal La Provence", rapporte La Dépêche.
Il revient ainsi sur sa garde à vue du 20 juillet 2018 dernier. Il avait été interpellé pour son intervention sur la place de la Contrescarpe à Paris, en marge du défilé du 1er mai. "J'ai péché par ignorance et par naïveté", explique Alexandre Benalla. Il reconnaît que "des erreurs ont été commises évidemment, par moi, c’est certain, mais il semble malgré tout que j’aie le dos bien large. Et je suis loin d’être le seul responsable de ce naufrage. Je suis le fusible utile du pouvoir", ajoute-t-il.
"Alexandre Benalla évoque avec une minutie le déroulé de son interrogatoire, les perquisitions à son domicile. L'intéressé va même jusqu'à expliquer la disparition de son coffre-fort dans lequel se trouvaient ses armes. Rien, en revanche, sur l'utilisation des passeports diplomatiques dans le cadre de voyages d'affaires, alors qu'Alexandre Benalla avait été licencié par l'Élysée. Version contre version : le chargé de mission livre sa propre version des faits", note La Dépêche.
Alexandre Benalla revient aussi sur la vidéo de l'interpellation qui avait été diffusée illégalement par un compte de soutien anonyme à Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. On y voyait les deux manifestants lancer des projectiles à l’encontre des forces de l’ordre. D'après l'ancien chargé de mission, Ismaël Emelien (à l'époque conseiller d'Emmanuel Macron à l'Élysée, ndlr) était au courant de l’existence de cette vidéo. Il explique même qu'il lui aurait demandé de dire aux agents : "Tu leur dis bien que (c’est toi qui) me l’as donnée".
Dans Ce qu’ils ne veulent pas que je dise, Alexandre Benalla règle ses comptes et revient sur le fiasco de la célébration à Paris du titre de champion du monde par l’Équipe de France de football, en juillet 2018. Le Canard Enchaîné "l’accusait d’avoir demandé au chauffeur du bus d’accélérer au moment de la descente des Champs-Élysées alors que la foule était réunie en masse depuis des heures. L’ancien collaborateur dément formellement cette version, et remet la faute... sur le chauffeur", précise Le Figaro.
"À plusieurs reprises, je lui demande de ralentir. Il relâche un peu la pression, puis remet les gaz dès qu’il peut. Ce gars doit avoir rendez-vous chez le dentiste et il a peur d’être en retard", ironise-t-il.
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