1 min de lecture

Aide à mourir : Charles Biétry interpelle Emmanuel Macron pour défendre "cette liberté nouvelle "

Le journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, a interpellé Emmanuel Macron sur l'aide à mourir dans une vidéo préenregistrée. Le chef de l'État a défendu "un texte d'équilibre" et une "loi d'humanité et de fraternité" sur la fin de vie, sans se dire opposé à un référendum.

Emmanuel Macron interpellé par le journaliste Charles Biétry sur la fin de vie

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Nathan Joubioux

Je m'abonne à la newsletter « Politique »

La question de la fin de vie revient dans le débat. Lundi 12 mai 2025, les députés ont commencé l'examen des deux propositions de loi sur les soins palliatifs et l'aide à mourir en France.

Le texte sur l'aide à mourir, issu des commissions, définit les cinq critères pour y accéder : être majeur, français ou résident en France, atteint d'une affection grave et incurable, y compris accidentelle, avec un pronostic vital en phase avancée ou terminale et une souffrance physique ou psychologique réfractaire au traitement ou insupportable. 

Ce mardi, sur TF1, Emmanuel Macron a été interpellé par le journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot dans une vidéo préenregistrée. Ce dernier a tapé ses questions sur un ordinateur afin qu'une intelligence artificielle reproduise sa voix. "Ma vie a été très belle, je voudrais bien que ma mort le soit aussi, sans les souffrances qu'on annonce atroces", a-t-il affirmé.

"Un texte d'équilibre"

"Je suis pour qu'on renforce les liens palliatifs. Je suis pour dans les cas prévus par la Convention citoyenne", a répondu le président de la République. Il a également plaidé pour "un texte d'équilibre" et une "loi d'humanité et de fraternité"

Le chef d'État n'a pas fermé la porte au recours à un référendum sur cette question. Cette solution "peut être ne voie pour débloquer [le processus législatif du texte au Parlement]" afin de permettre "aux Françaises et aux Français de s'exprimer". "Je pense que d'abord il y a le travail du Parlement et j'espère qu'il y aura un cheminement respectueux et équilibré qui se fera dans les dans les jours, les semaines et les mois qui viennent", a-t-il assuré. "Mais je le ferai d'abord avec beaucoup de précaution et je ne le ferai que si c'était bloqué."

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info