Nicolas Sarkozy échappera-t-il à un procès en correctionnelle pour l'affaire Bygmalion et le financement de sa campagne présidentielle de 2012 ? Le Conseil constitutionnel a rejeté ce vendredi 17 mai l'un des derniers recours de l'ancien chef de l'État. Il avait fait valoir qu'il ne pouvait pas être jugé ayant déjà été sanctionné financièrement.
Ce rejet "n'est pas un coup dur, c'est simplement une déception", selon maître Emmanuel Piwnica, l'avocat de Nicolas Sarkozy. "Quoi de plus normal lorsqu'il y a des poursuites de les contester ? [...] On est dans une question d'exercice parfaitement légitime, normal, et régulier des droits", estime-t-il.
Concernant un procès possible, son avocat explique qu'il "verra bien ce que décidera la Cour de cassation", vers laquelle Nicolas Sarkozy se tourne désormais. "Je considère que le procès avait déjà eu lieu devant le Conseil constitutionnel puisqu'il y avait déjà une sanction qui avait été prononcée par la Commission des comptes de campagne", ajoute-t-il.
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