À 7 jours du vote de confiance, que va faire François Bayrou de son hypothétique dernière semaine à Matignon ?

N'ayant pas l'intention de dire "au revoir" avant l'heure, François Bayrou veut mettre à profit les sept jours qui le séparent du vote de confiance. Au lendemain de sa prise de parole lors d'une interview aux quatre chaînes d'information en continu, le Premier ministre entame une semaine de négociations. 

Ce lundi 1er septembre, le chef du gouvernement recevra le Parti communiste français à 17 heures. Le mardi 2 septembre, les représentants du parti Place publique, notamment fondé par Raphaël Glucksmann, seront reçus à 9 heures. Une heure plus tard, Marine Le Pen et Jordan Bardella seront reçus à Matignon. À 11h30, François Bayrou discutera avec les représentants de son parti, le Modem.

À 15h30, ce sera au tour des Républicains. Leur président, Bruno Retailleau, avait indiqué que voter contre la confiance à François Bayrou reviendra à "voter contre les intérêts de la France". En fin de journée, à 17 heures, Gabriel Attal sera reçu dans le bureau de François Bayrou en tant que délégué général de Renaissance. Et enfin, à 19 heures, Édouard Philippe, président d'Horizons et membre du socle commun, s'entretiendra avec le Premier ministre. L'échange s'annonce assez frais, puisque l'ancien Premier ministre avait jugé le 27 août qu'une nouvelle dissolution est "assez inéluctable". Point sur lequel François Bayrou est contre.

Le 3 septembre, François Bayrou poursuit ses consultations à 15 heures avec l'UDR, l'union des droites pour la République, présidé par Éric Ciotti. Puis, le groupe Liot, Libertés, indépendants, outre-mer et territoires à 16 heures. Le chef du gouvernement clôt cette semaine le 4 septembre en recevant le Parti socialiste dès 9h30, puis l'UDI. 

Sans LFI et les Écologistes

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Deux forces politiques brillent par leur absence : la France insoumise et les Écologistes. Ces derniers ont annoncé leurs intentions de ne pas se rendre à Matignon. Un choix que "ne regrette pas" la secrétaire nationale des Écologistes. "J’en ai assez entendu ce soir pour toute la semaine à venir. Il distribue des tapes sur les mains des Français qu'il accuse d'être responsables de la dette et de s'en moquer", a-t-elle écrit sur X.

À la France insoumise, Manuel Bompard a indiqué dès le 28 août : "La France insoumise a déjà déposé huit motions de censure contre le gouvernement cette année. En toute cohérence, les parlementaires insoumis voteront donc contre la confiance pour faire enfin tomber ce gouvernement". "Nous n'avons donc nullement l'intention de participer à l'opération de sauvetage que le Premier ministre tente désormais d'initier. Nous n'irons donc pas à Matignon la semaine prochaine", a-t-il ajouté.

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