"Ce que l'on craint surtout, c'est la tenue de nos digues. Nous sommes peut-être bien protégés mais, avec des vagues de 10 mètres, on craint que certaines puissent être fragilisées", explique Didier Fouquet sur RTL. "Il ne faudrait pas que cela casse", ajoute-t-il. La commune a mis des sacs de sable pour tenter d'éviter les inondations et "limiter la venue de l'eau" sur les zones les plus basses.
La puissante tempête Ciaran circulera sur le nord-ouest de la France dans la nuit de mercredi à jeudi, avant une journée particulièrement agitée, avec de nouveaux départements en vigilance orange en Corse et dans le pourtour de la Méditerranée, selon les prévisions de Météo-France.
Heure par heure et région par région, on vous dit à quoi s'attendre.
Comme l'a précisé aujourd'hui le ministre des Transports Clément Beaune, le trafic restera perturbé pour la journée de vendredi 3 novembre. À commencer par la lente reprise du TER, immobilisé dans les Hauts-de-France, et qui devrait reprendre progressivement son activité d'ici samedi.
Les TGV devraient circuler normalement, sauf entre Saint-Brieuc et Brest, entre Lorient et Quimper, entre Nantes et Les Sables d'Olonne et entre Arras et au-delà de Lille, des zones particulièrement impactées par la tempête.
Les routes restent encore encombrées de débris, mais la circulation a repris sur les routes nationales du Finistère, où les intempéries ont fait de gros dégâts.
Face à l'ampleur des dégâts causés par la tempête, les assureurs ont annoncé ce jeudi soir faire un geste pour les sinistrés : la période de déclaration des sinistres liés à Ciaran sera étendue jusqu'au 1er décembre 2023, soit 30 jours après le passage de la tempête, indique France Assureurs dans un communiqué.
Le délai est habituellement de cinq jours, dix jours si l'état de catastrophe naturelle est reconnu par arrêté.
La tempête Ciaran a fait deux victimes en France, dont une homme de 72 ans, emporté par une rafale de vent alors qu'il tentait de fermer ses volets à l'étage d'un petit immeuble d'habitation du Havre. "Je suis allée voir dans son appartement, d'où j'ai trouvé la porte-fenêtre grande ouverte. Les cadres avaient volé", s'est souvenue la voisine de l'homme, au micro de RTL.
Cette dernière "suppose" que le septuagénaire "s'est accroché à la rambarde qui ne tenait pas très bien". Et d'ajouter qu'il serait "tombé chez les voisins" après avoir fait cédé la rambarde sous son poids.
Une enquête a été ouverte pour déterminer si c'est bien la tempête de ce midi, ou la vétusté du garde-corps qui est à l'origine du drame.
RTL est en mesure de confirmer que la tempête a fait un second mort en France, dans la ville du Havre. Selon nos informations, il s'agit d'un septuagénaire emporté par le vent alors qu'il était sorti sur son balcon pour fermer ses volets.
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, a expliqué sur BFM ce jeudi, que même si plus aucun département n'est en vigilance rouge depuis 10 heures, "ce n'est pas fini". "La vigilance reste de mise car c'est maintenant le risque de submersion et de vagues géantes qui pourraient entraîner des dégâts", dit le ministre.
Les dégâts causés par des rafales de vent records sont importants, comme le montrent les nombreuses images partagées sur les réseaux sociaux : coupures de courant, chutes d'arbres, volets arrachés...
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Cette tempête va évoluer partout dans les prochaines heures. Elle s'est décalée jeudi matin vers l'est. En ce moment, c'est donc la Normandie qui est touchée par les plus fortes rafales. Cette dépression va remonter à l'est de l'Angleterre, sur le nord du pays. Dans les prochaines heures, ce sont les côtes des Hauts-de-France qui seront touchées. Dans l'après-midi, cela va se renforcer sur les Hauts-de-France.
"Il faut rester chez soi, le spectacle de la mer en furie est sans doute magnifique mais autant le regarder sur son écran et attendre que tout ça se calme", prévient sur RTL le lieutenant-colonel David Annotel, représentant de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. "Télétravaillez si vous le pouvez, restez chez vous jusqu'au moins le milieu de la matinée ou la mi-journée", conseille-t-il aux habitants des zones concernées.
"Il n'y a aucune victime à déplorer à cette heure", indique Alain Espinasse, le préfet du Finistère. Au micro de RTL, il évoque "deux blessés légers" et salue "le respect du confinement par nos concitoyens".
Quelques heures avant le passage en vigilance rouge de plusieurs départements du nord-est de la France, les habitants ont reçu un message d'alerte du dispositif "FR-Alert" sur leurs téléphones.
Dans cet article, nous vous expliquions à quoi ce dispositif pouvait servir :
> "FR-Alert" : quel est ce dispositif d'alerte massive ?
Alors que la tempête Ciaran va s'abattre sur la France, on rappelle qu'il ne faut pas sortir pour jouer au spectateur sur le front de mer. Par contre, il est toujours possible de voir les éléments se déchaîner depuis sa fenêtre. À Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) avant que la nuit ne tombe, certains de ces "touristes de la tempête" s'y sont donné rendez-vous.
"Les gens veulent voir, veulent entendre. J'espère qu'ils ne seront pas trop curieux", raconte la gérante d'un hôtel de la ville. Son établissement a été pris d'assaut ces dernières heures, juste avant l'arrivée de la tempête.
"Beaucoup de personnes ont quitté l'île hier ou aujourd'hui. Demain, il n'y a pas de bateau. Il y a de fortes chances que vendredi, samedi et dimanche non plus", déclare Didier Fouquet sur RTL. Les habitants qui sont encore sur l'île sont "habitués" et ont pris "leurs précautions". "On saura tenir quelques jours."
"Ce que l'on craint surtout, c'est la tenue de nos digues. Nous sommes peut-être bien protégés mais, avec des vagues de 10 mètres, on craint que certaines puissent être fragilisées", explique Didier Fouquet sur RTL. "Il ne faudrait pas que cela casse", ajoute-t-il. La commune a mis des sacs de sable pour tenter d'éviter les inondations et "limiter la venue de l'eau" sur les zones les plus basses.
Invité de RTL, le maire de l'Île-de-Sein (Finistère), Didier Fouquet indique qu'en ce début de soirée le vent commence à souffler sur sa commune. "On attend avec impatience que les prochaines heures se passent"
La puissante tempête Ciaran circulera sur le nord-ouest de la France dans la nuit de mercredi à jeudi, avant une journée particulièrement agitée, avec de nouveaux départements en vigilance orange en Corse et dans le pourtour de la Méditerranée, selon les prévisions de Météo-France.
Heure par heure et région par région, on vous dit à quoi s'attendre.
Depuis les grandes tempêtes de décembre 1999, Enedis a mis en place une brigade spéciale de techniciens capables d'intervenir pour réparer des lignes électriques dans toute la France. En Bretagne, 300 agents seront mobilisés en renfort depuis la Bourgogne et l'Auvergne. Ils vont rejoindre les 500 salariés déjà en poste dans la région. Tout le monde est retourné au travail, même ceux qui étaient en vacances.
Le réseau pourra même être modifié en fonctions des coupures. "En fonction des coups de vent (...), on a des équipes qui, en temps réel, vont réacheminer l'électricité par d'autres chemins, des chemis bis. De manière à réduire le nombre de clients impactés par un incident", explique Jean-Phillipe Lamarcade, directeur régional Enedis en Bretagne sur RTL
La SNCF a annoncé dès mardi une "interruption totale du trafic" sur "l’ensemble des lignes TER des Régions Bretagne, Pays de Loire, Normandie et Centre Val de Loire" et dans les Hauts-de-France jeudi à cause du passage de la tempête.
Quant aux TGV, si 90% d'entre eux devraient circuler, la circulation sera interrompue sur les axes Paris-Le Mans et Paris-Nantes.
On fait le point avec notre article dédié.
On les connaît par leur nom : Ciaran, Céline, Xynthia. La dénomination des tempêtes et des ouragans est choisie en fonction d'un cahier des charges très strict afin de faciliter la gestion de l'événement. Explications.
La France se prépare à être touchée par la tempête Ciaran, qui devrait être particulièrement violente sur les côtes. Exemple à Audierne, dans le Finistère.
Trois départements ont été placés en vigilance rouge jeudi : le Finistère, les Côtes-d'Armor et la Manche. Au total, sept départements sont placés en vigilance orange pour vagues-submersion, vent ou pluie-inondation ce mercredi.
Pour la journée de jeudi, la vigilance rouge concerne trois départements quand 30 départements seront en vigilance orange pour "vent violents", "orages", "vagues-submersions", "crue" ou "pluie-inondations".
Le Finistère, les Côtes-d'Armor, la Manche sont en vigilance rouge vent à partir de mercredi soir 00h00 jusqu'à jeudi à 10h00. La sortie de la vigilance orange vent s'étalera entre jeudi 10h00 pour la Bretagne et 18h00 pour le Nord et le Pas-de-Calais.
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