Alors que nous ne sommes qu'au début du mois de mars, la Drôme et l’Ardèche vont passer partiellement en alerte sécheresse, rejoignant quatre autres départements.
Le déficit de pluie hivernale est d'autant plus grave, qu'on sort d'un été caniculaire. Il aurait donc fallu des pluies abondantes cet hiver pour remplir les nappes phréatiques, or ça n'a pas été le cas et c'est préoccupant sur tout le territoire.
La preuve en chiffre, actuellement 80% des nappes souterraines sont en dessous de leur niveau normal. Dans les départements qui sont en alerte, c'est encore plus grave et ça se voit notamment au débit très faible des rivières.
Par exemple, dans les Hautes-Pyrénées, il y a des disparités. Des mesures de restrictions sont en cours, ce qui inclut l’interdiction d’arroser son jardin ou de laver sa voiture.
On a connu des périodes de sécheresse hivernales comparables, celles de 1989 par exemple. Par contre, six départements en alerte en mars, c'est du jamais vu.
Ce qu'il faut comprendre c'est qu'on réagit de plus en plus fort et de plus en plus vite. La faute, on le disait, à l'été dernier qui a permis une prise de conscience. On parle de l'année la plus chaude jamais enregistrée en France.
Plus fort et plus vite, c'est aussi pour se préparer à un constat scientifique partagé par le ministère de la Transition écologique. Avec le changement climatique, les épisodes de sécheresse hivernale vont se multiplier et surtout commencer de plus en plut tôt.
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