"S'il n'y a pas de mort, ce serait vraiment un miracle" : après d'importants dégâts en Jamaïque, l'ouragan Melissa repasse en catégorie 3 et se dirige Cuba

L'ouragan Mélissa, rétrogradé en catégorie 3 mardi 28 octobre, se renforce à nouveau dans les Caraïbes. Il approche de Cuba ce mercredi, après avoir durement frappé la Jamaïque. Andrew Holness, le Premier ministre jamaïcain, parle d'une "zone sinistrée".

"Les rapports que l'on a reçus jusqu'ici incluent des dommages sur nos hôpitaux, sur des maisons ravagées, des commerces aussi", a-t-il expliqué. Les routes sont également très dégradées. "On va d'abord commencer par remettre l'électricité dans l'est du pays dès aujourd'hui, puis dans le sud ça va prendre plusieurs jours", a ajouté Andrew Holness.

Avec cette catégorie d'ouragan, nous nous attendons à des pertes humaines", a indiqué le Premier ministre auprès de médias locaux jamaïcains. Le sud-ouest de la Jamaïque, qualifiée de grenier à blé de la population, inquiète particulièrement. La zone est totalement submergée selon un élu local.

S'il n'y a pas de mort, ce serait vraiment un miracle

Colonel Philippe Besson, président de l'association pompiers de l'urgence internationale

Cuba se prépare à l'arrivée de l'ouragan Mélissa et presque 400.000 personnes ont été évacuées, notamment à l'est de Cuba. "Des centres d'hébergement ont été ouverts et l'armée a déployé des véhicules amphibies pour pouvoir évacuer les gens et les mettre à l'abri", a indiqué le colonel Philippe Besson, président de l'association pompiers de l'urgence internationale, invité de RTL mercredi 29 octobre.

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En Jamaïque, "il y a eu apparemment beaucoup de glissements de terrain dans certaines zones, les vents ont approché 300 km/h avec des crues soudaines des rivières", a ajouté Philippe Besson. "Il y a eu des dégâts matériels, il ne faut pas oublier non plus les cultures qui ont été endommagées", a-t-il détaillé. 

"Il n'y aurait aucun décès directement lié à Mélissa, ce qui serait vraiment un miracle. Je pense que le bilan va évoluer, il faut attendre que toutes les évaluations, toutes les reconnaissances soient terminées. S'il n'y a pas de mort, ce serait vraiment un miracle", a expliqué le président de l'association Pompiers de l'urgence internationale.