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L'ouragan Mélissa qui doit frapper la Jamaïque le 28 octobre 2025 vu de l'espace
Crédit : Handout / Getty Images South America / Getty Images via AFP
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L'ouragan Melissa est classé en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle de Saffir-Simpson, s'approche des côtes de la Jamaïque. Les vents violents et les pluies torrentielles qui l'accompagnent peuvent entraîner des dégâts considérables sur les infrastructures, les habitations et l'environnement naturel de la Jamaïque. Avec des vents soufflant jusqu'à 280 km par heure, l'ouragan est déjà responsable de trois décès en Jamaïque, trois en Haïti et un en République dominicaine.
Les victimes jamaïcaines ont perdu la vie alors qu'elles se préparaient à l'arrivée de l'ouragan, en coupant des branches et en travaillant sur des échelles. "Ne sortez pas", insiste le centre américain des ouragans (NHC), qui anticipe des bourrasques "potentiellement mortelles", des inondations et des ravages d'une ampleur comparable à ceux causés par les ouragans Maria en 2017 ou Katrina en 2005, à Porto Rico et à La Nouvelle-Orléans.
Si l'ouragan ne faiblit pas, il deviendra le plus puissant à frapper la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. L'inquiétude est d'autant plus grande que l'ouragan Melissa progresse lentement, à une vitesse de seulement 4 km/h.
Le Premier ministre Andrew Holness a mis en garde contre des risques de dégâts majeurs dans l'ouest du pays. "Je doute qu'aucune infrastructure de cette région ne puisse résister à un ouragan de catégorie 5, ce qui pourrait entraîner des destructions considérables", a-t-il déclaré sur CNN, exhortant les habitants à évacuer les zones les plus vulnérables.
Esther Pinnock, chargée de communication à la Croix-Rouge pour la Jamaïque souligne que les sols, déjà saturés d'eau en raison des pluies des semaines précédentes, augmentent le risque de glissements de terrain. Selon le climatologue Daniel Gilford, le changement climatique exacerbe "tous les aspects les plus destructeurs de l'ouragan Melissa". "Il provoque des précipitations et des submersions côtières plus importantes et plus intenses que ce que l'on aurait observé dans un monde sans changement climatique", explique-t-il à l'AFP.
Le dernier ouragan majeur à avoir frappé la Jamaïque était l'ouragan Gilbert en septembre 1988, causant la mort de 40 personnes et d'importants dégâts.
Malgré la gravité de la situation, de nombreux habitants de la Jamaïque, par habitude ou par manque de confiance dans les abris, choisissent de ne pas évacuer malgré les ordres. Cette décision augmente le risque pour leur sécurité personnelle et complique les opérations de secours. "Je ne veux tout simplement pas partir", explique Jennifer Ramdial, une pêcheuse, rencontrée lundi par l'AFP à Port-Royal, petite bourgade côtière près de la capitale Kingston.
"Même s'il était de catégorie 6, je ne bougerais pas", abonde Roy Brown, un plombier-carreleur, bien que l'échelle de Saffir-Simpson s'arrête à la catégorie 5. D'après lui, de nombreuses personnes ont choisi de ne pas évacuer en raison de mauvaises expériences vécues dans les abris anti-ouragans mis en place par les autorités.
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