La France connaît son premier pic de chaleur depuis le début de la semaine, avec des températures supérieures à 30°C dans l'Hexagone, voire 35°C localement. Dès ce lundi 22 juin, les températures sont repassées au-dessus des normales de saison, selon Météo-France.
Ce mardi 23 juin, "les températures atteindront généralement 26 à 30°C sur la moitié nord, 28 à 33°C sur la moitié sud", avec une chaleur particulièrement marquée dans les plaines du Sud-Ouest. "Mercredi, jeudi et vendredi seront les trois journées les plus chaudes", précise Météo-France, avec un mercure atteignant ou dépassant les 30°C "sur la plupart des régions".
"On atteindra très souvent 32 à 34°C du Sud-Ouest à l’Île-de-France, ainsi que sur les régions proches de la vallée du Rhône", indique Météo-France. Une vague d’air chaud en provenance du Maghreb et d’Espagne va ainsi envahir l’Hexagone. "Le seuil des très fortes chaleurs (35 °C) pourrait être dépassé localement." Les températures minimales pourront dépasser 20°C "dans les grandes métropoles ou sur le pourtour méditerranéen", en particulier jeudi et vendredi.
Ce week-end en revanche, après un milieu de semaine estival et très chaud, l'ambiance deviendra lourde et orageuse. Selon la Chaîne Météo, samedi, le soleil brillera à l'est du Rhône et de la Saône où il fera très chaud. Dans l'ouest, le temps sera très instable et orageux. L'ambiance sera lourde dès le matin ce samedi 27 juin, avec des températures minimales qui s’échelonneront de 15 à 23°C. L'après-midi, les maximales afficheront 28 à 34°C d'ouest en est, sauf près de la Manche et sur les bords de la Méditerranée grâce à la brise.
Dimanche, ce temps lourd et orageux devrait s'étendre du Sud-Ouest aux frontières de l'Est. Près de la Méditerranée, quelques nuages bas sont attendus. Dans le nord-ouest, on pourrait retrouver un temps plus stable et moins chaud. Les températures baisseront partout avec 26 à 32°C d'ouest en est, un peu moins près de la Manche et sur les rivages du Languedoc-Roussillon.
2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine, après 2018 et 2014, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule et un record absolu de 46°C.
2020 s'inscrit dans la même tendance, avec un hiver qui a connu des records de douceur et un printemps qui a été le deuxième plus chaud jamais enregistré. Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur pourraient être deux fois plus nombreuses d'ici 2050, prévoit Météo-France.
Cette vague de chaleur en période de crise sanitaire soulève le problème de l’utilisation de la climatisation, qui pourrait favoriser la propagation du coronavirus. En effet, pour les experts, "le risque n’est pas nul", assure Francis Allard, professeur à l'université de Grenoble et spécialiste des aérosols, dans le Parisien.
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