Nouvelle nuit de combat contre les flammes. Depuis mardi, 10.500 hectares ont été carbonisés en Gironde, mobilisant 1.200 pompiers.
À La-Teste-de-Buch, des campings ont été évacués la nuit de samedi 16 à dimanche 17 juillet. Les dernières heures ont été très compliquées. Car samedi, en fin d'après-midi, une forte reprise du feu a tout changé du côté de Cazaux. De violentes rafales de vent ont poussé les flammes vers le littoral et la Dune du Pilat. Ce feu puissant a mobilisé les pompiers toute la nuit. Leurs effectifs ont ainsi dû être renforcés : ils sont désormais 521.
Le vent inquiète toujours et rend le travail des pompiers imprévisible. "On est dans la vérité de l'instant. On est humble face à ces conditions car on sait qu'à tout instant on peut avoir une bascule de scénario. Mais on essaie d'être dans l'anticipation", témoigne le commandant Laurent Delac du SDIS Gironde. À midi, dimanche, la situation restait défavorable pour les soldats du feu. Les flammes ont dévoré 3.400 hectares de forêt à La-Teste-de-Buch.
Et sur l'autre front, à Landiras, la situation peine aussi à être maîtrisée. Car les pompiers doivent se battre sur plusieurs flancs. Sur certains, ils parviennent à maintenir les flammes grâce à l'installation de bancs de sable et de chemins pare-feu. Mais sur d'autres fronts, le combat reste difficile. Cette nuit, 200 hectares de plus ont brûlé, ce qui porte le total à 7.200 hectares détruits.
Orque - Après avoir remonté la Seine malade et à bout de force, une orque avait été retrouvée morte le 30 mai. L'autopsie a révélé la trace d'une munition dans son corps. L'ONG Sea Shepherd offre 10.000 euros pour savoir qui a tiré sur l’orque de la Seine.
Homicide à Angers - Un membre de la famille des défunts Manolito et Atama était présent lors de la rixe à Angers, dans la nuit de vendredi à samedi. Il raconte que tout a été très rapide, confiant "ne pas avoir eu le temps de réagir".
Commémoration - Emmanuel Macron commémore le 80e anniversaire de la Rafle du Vél d'Hiv en inaugurant un nouveau lieu de mémoire dans l'ancienne gare de Pithiviers (Loiret). Il a été attaqué par Mathilde Panot (LFI) sur Twitter, un message qui fait polémique.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.