Les images de poupées sans visage en vente dans un magasin musulman de Roubaix ou des fillettes voilées et séparées des garçons dans une école privée de Marseille... Le 23 janvier, un numéro de "Zone Interdite" consacré à la montée de l'islam radical notamment à Roubaix, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux et des menaces envers des journalistes, dont Ophélie Meunier.
Une enquête a été ouverte pour menaces de mort contre notre consœur, indique lundi 7 février le parquet de Nanterre sollicité par l'AFP. Elle avait été placée sous protection policière, une mission assurée par le SDLP, un service spécifiquement chargé de protéger les personnalités.
Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne fin janvier, à la suite de la plainte déposée par Ophélie Meunier.
Amine Elbahi, militant politique et associatif, raconte dans le reportage avoir alerté la préfecture du Nord fin 2020 sur une association de la ville, "Ambitions et initiatives pour la réussite", qu'il suspectait de dispenser des "cours coraniques" sous couvert de soutien scolaire, en bénéficiant de subventions publiques, notamment municipales. En arrière-plan, des soupçons de clientélisme à l'encontre du maire DVD, Guillaume Delbar. Le jeune homme avait déposé plainte vendredi après avoir reçu de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux, par SMS ou sur WhatsApp.
À Paris, une enquête a été ouverte vendredi des chefs d'appels téléphoniques malveillants et menaces de mort contre ce Roubaisien, a indiqué à l'AFP le parquet de Paris. Celui-ci a confié les investigations à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH).
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