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Un homme écope de 12 ans de prison pour avoir voulu tuer un gendarme

En 2021, un garagiste du Cantal, tirait sur des gendarmes qui stationnaient devant son domicile. Pour avoir blessé l'un d'entre eux, le quadragénaire a écopé, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 juin, de 12 ans de prison assortis de plusieurs conditions.

Un gendarme française (illustration)
Un gendarme française (illustration)
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Joanna Wadel & AFP
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Un homme de 49 ans a été condamné dans la nuit du vendredi au samedi 10 juin à 12 ans de prison par la Cour d'assises du Cantal à Aurillac (Cantal), pour avoir tenté de tuer un gendarme en 2021.

Didier Daumard, garagiste de profession, a reconnu avoir tiré deux fois après être sorti de sa maison à proximité d'un adjudant qui avait riposté et l'avait touché, le blessant au ventre et au bras.

Le forcené s'était rendu trois heures plus tard. Transporté à l'hôpital, il avait été ensuite mis en examen pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique. Il était, depuis, incarcéré dans l'attente de son procès.


La peine est supérieure aux réquisitions du ministère public qui avait réclamé dix ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusé, à l'issue de trois jours d'audience à Aurillac

Tir volontaire ou accident ?

Après plus de 4h30 de délibéré, la cour a assorti cette condamnation de cinq ans de suivi sociojudiciaire avec obligation de soins, et d'une peine de trois ans en cas de non-respect. L'homme a également interdiction de porter ou détenir une arme pendant huit ans.

L'avocate générale Agathe Bord avait estimé que ce soir-là, il avait tiré pour tuer un gendarme, et pas uniquement, comme il l'a toujours expliqué, "pour qu'ils s'en aillent".

L'homme est apparu très affaibli physiquement à la barre, faisant plusieurs malaises. Il n'a pas su s'exprimer sur son état d'esprit au moment des faits et a toujours nié avoir voulu tuer le militaire.

À l'origine, une séparation suivie d'une menace de suicide

Le 27 mars 2021, le quadragénaire avait menacé de se suicider en envoyant des messages à son ex-compagne, avec qui il était en instance de séparation. Celle-ci avait prévenu les gendarmes, qui avaient trouvé l'homme cloîtré dans son domicile de Lanobre (Cantal), volets fermés, et armé d'un fusil à double canon. 

Le retranché avait tiré à plusieurs reprises depuis une fenêtre de son domicile autour duquel 25 gendarmes avaient été déployés. Les négociations avaient échoué et le GIGN s'était rendu sur place.

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