Depuis des années, les accusations se multiplient contre Roman Polanski. Dès 1977, le réalisateur était déjà visé par mandat d'arrêt international, soupçonné d'avoir drogué et violé une jeune fille de 13 ans. "C'est très jeune, mais elle avait déjà une vie sexuelle", défend Emmanuelle Seigner, la femme de Roman Polanski, invitée de l'émission Sept à Huit ce dimanche 16 octobre.
"Elle a dit à Roman qu'elle prenait de temps en temps une drogue récréative, qu'ils avaient consommée ce jour-là", poursuit-elle. Alors âgé de 43 ans, Roman Polanski passe 42 jours en prison, avant de quitter les États-Unis pour éviter une peine plus lourde. "Il a fui l'injustice", estime sa femme.
Plus récemment, le réalisateur s'est retrouvé en plein cœur du mouvement #MeToo. Plusieurs femmes, parmi lesquelles des actrices, l'ont accusé de viols et d'agressions sexuelles. "C'était un grand metteur en scène, donc il attirait énormément. Je pense qu'il n'avait besoin de violer personne", assure Emmanuelle Seigner, estimant que sa présomption d'innocence avait été "totalement bafouée".
Selon elle, le mouvement #Metoo présente de "très bonnes choses" mais elle dénonce "beaucoup de dérives, d'abus, de mensonges, qui décrédibilisent ces victimes et qui ne leur rendent pas service". Aujourd'hui, elle appelle à "foutre la paix" à son mari.
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