Le César de la réalisation décerné à Roman Polanski et la révolte d'Adèle Haenel continuent de faire parler. Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture a déclaré qu'elle aurait clairement montré son désaccord avec les votants des César qui ont choisi de sacrer le réalisateur de J'accuse.
"Moi ce que je veux, c'est combattre le sexisme. Je pense que la récompense de Roman Polanski était malvenue, et qu'elle a blessé à juste titre des militantes", a déclaré Roselyne Bachelot sur BFMTV. L'association des César, qui n'a rien à voir avec une organisation gouvernementale, je le précise, aurait dû sans doute éviter ce genre de difficulté". Et la ministre de confirmer qu'elle aurait suivi l'actrice Adèle Haenel en quittant la salle comme d'autres invités scandalisés par cette récompense : "Oui, si j'y étais allée, en tant que ministre de la Culture, évidemment je me serais levée. Il n'y avait pas de doute".
Le prédécesseur de Roselyne Bachelot, rue de Valois, avait tenu un discours très similaire à l'époque. "Qui pouvait sérieusement penser [que ce César] n’aurait aux yeux du public qu’une signification artistique ? Qu’il ne serait pas perçu, par une grande partie de la population, en France et au-delà, sinon comme une insulte, du moins comme l’expression d’une indifférence à la souffrance de toutes ces femmes victimes de violences sexistes et sexuelles", avait-il déclaré dans les colonnes du Parisien.
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