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Rhône : 13 ans de prison pour une femme ayant tué son mari à coups de couteau

Après dix ans de mariage, la victime venait d’annoncer son départ définitif à sa femme pour rejoindre sa maîtresse lorsqu’il a été tué. L'avocat général a dénoncé : une "démarche froide et calculée".

Une cour d'assises (illustration).
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
Sarah Ugolini & AFP
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Une femme de 55 ans a été condamnée ce vendredi 7 février au soir, par la cour d'assises de Lyon, à 13 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son mari en 2017 à Thizy (Rhône). C'est moins que les réquisitions de l'avocat général qui avait réclamé une peine entre 15 et 18 ans et un suivi socio-judiciaire de dix ans.

Cette aide-ménagère avait frappé son mari de nombreux coups de couteau, le 15 septembre 2017, alors qu'il revenait chercher des affaires au domicile conjugal. Après dix ans de mariage, le couple sans enfant était en instance de séparation. Il venait de lui annoncer son départ définitif, pour rejoindre sa maîtresse.

Selon les experts psychiatres, l'acte meurtrier a pu résulter de "la peur de l'abandon" chez une femme qui a subi dans son enfance des abus sexuels dans des conditions sordides. "Elle tue l'objet de son affection surtout pour ne pas être seule", a résumé un psychologue. "Il s'agit de faire taire une souffrance", a ajouté un psychiatre.

Une "démarche froide et calculée" selon l'avocat général

Une version contestée par l'avocat général Henri de Poncins, qui a repoussé l'éventualité du "syndrome Jacqueline Sauvage". Selon le magistrat, l'accusée a eu une "démarche froide et calculée", au moment où elle a compris qu'elle allait perdre la maison dans la séparation inéluctable

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Pour l'avocat général, il s'agit d'un "meurtre par intérêt". Il estime qu'"elle l'a frappé à coups de couteau pour priver sa rivale du couple idéal". Selon plusieurs témoins, la victime tenait souvent des propos humiliants, en se moquant de la corpulence de sa femme.

L'avocat de la partie civile avait lui refusé d'en faire un alcoolique coureur de jupons. Il avait rappelé que l'épouse s'était longtemps accommodée de la situation. "C'est la colère qui a dicté sa conduite, la colère qui a tout détruit", avait plaidé Thierry Perrin, l'avocat de la famille du mari.

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