Refus d'obtempérer à Paris : ce que l'on sait

Deux enquêtes ont été ouvertes vendredi 14 octobre après la mort d'un automobiliste à Paris. L'une de l'IGPN, l'autre pour tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l'autorité publique. L'automobiliste aurait refusé de se soumettre à un contrôle des policiers, qui ont ouvert le feu sur son véhicule près de la porte de Vincennes, à Paris. L'homme n'a pas survécu à ses blessures. 

Vendredi après-midi, un groupe de policiers s'est d'abord dirigé vers une Clio rouge à l'arrêt sur une grande artère parisienne. Alors que les fonctionnaires avaient l'intention de contrôler les occupants du véhicule, le conducteur a brusquement redémarré. Au moins deux policiers ont alors fait feu, en tout à trois reprises, avant que la voiture ne s'encastre dans un autre véhicule sur le côté. Mortellement touché par l'une des balles, l'automobiliste est décédé peu après. Au moins deux passagers se sont enfuis, précisent plusieurs sources.

Dans la foulée, les deux fonctionnaires auteurs des coups de feu ont été placés en garde à vue à l'IGPN, la police des polices. L'une des questions cruciales sera de savoir si la voiture fonçait effectivement sur eux lorsqu'ils ont tiré, comme l'ont affirmé hier des sources syndicales policières. L'une des conditions pour tirer sur un véhicule en mouvement est en effet que la vie d'un policier ou celle de l'un de ses collègues soit directement menacée.

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