"Rien ne justifiait qu'on tue mon fils", la mère du jeune Zied se confie dans Le Parisien. Son fils de 24 ans est mort mercredi à Nice. Il conduisait une voiture volée, sans permis. Le policier auteur du tir mortel a, lui, été mis examen pour "violences volontaires avec armes ayant causé la mort sans intention de la donner".
L'avocat de la famille s'étonne de cette décision. "On est quelque peu surpris que le juge d'instruction ait qualifié les faits, non pas d'homicide volontaire, mais de violence ayant causé la mort sans intention de la donner", témoigne-t-il sur RTL.
Pour Me Sefen Guez Guez, l'attitude des policiers est en cause dans cette histoire. "On regrette que depuis le départ, les syndicats de police racontent une version qui ne correspond pas à la réalité des faits. On se souvient de la version de ce syndicaliste qui le soir-même expliquait que ce dernier (Zied) allait renverser son collègue et que s'il ne tirait pas, il se retrouvait sous les rues du véhicule, or, on a bien vu avec la vidéo qu'en réalité, ce policier n'était absolument pas menacé", assure-t-il, ajoutant qu'il "n'y avait pas un risque évident de mirt pour lequel il fallait riposter, tirer et tuer ce jeune homme de 24 ans".
Mais l'avocat va plus loin et affirme "qu'il y avait clairement une intention de tuer, puisque le tir est fait à bout portant". Pour Me Sefen Guez Guez, ce dossier "pose une nouvelle fois la question de la formation au sein la police nationale, puisque pourquoi un contractuel qui a seulement une formation de trois mois se retrouve sur le terrain à devoir gérer une telle situation et à faire usage de son arme".
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