L'autopsie a confirmé son identité. Le corps retrouvé dans un appartement en feu ce samedi 16 mars, à Quimperlé (Finistère), est bien celui de Georges Courtois, le preneur d'otages de la Cour d'assises de Nantes en 1985, confirme le parquet. "Il a été identifié (...) Par contre, son décès n'est pas consécutif à l'incendie", indique Marie-Noëlle Collobert, vice-procureure de la République de Quimper.
Le samedi 16 mars, aux alentours de 21 heures, les pompiers interviennent sur un incendie dans l'appartement loué par Georges Courtois, à Quimperlé. Ils découvrent le corps d'"un homme d'environ 70 ans", qui est formellement identifié ce mardi 19 mars comme étant l'ancien braqueur, âgé de 71 ans.
Les causes de sa mort ne sont pas encore connues, mais toute intervention d'un tiers est exclue, précise la vice-procureure Marie-Noëlle Collobert. L'enquête devra également déterminer s'il s'agit d'un incendie criminel ou accidentel.
Le 19 décembre 1985, Georges Courtois comparaît, avec ses complices, devant la cour d'assises de Loire-Atlantique pour le braquage d'une banque. Mais en plein procès, son ami Abdelkarim Khalki, qui se revendique du groupe palestinien Abou Nidal, surgit dans la salle, armé. Une trentaine de personnes - magistrats, jurés, journalistes et étudiants - sont prises en otages. La situation durera 36 heures.
Georges Courtois, qui avait demandé un véhicule pour prendre la fuite, est finalement interpellé par les policiers du Raid à l'aéroport de Nantes. Pour cette prise d'otages, il est condamné en 1988 à vingt ans de réclusion. Suivent deux nouvelles condamnations pour braquages. Sorti en 2014, l'homme aura passé, au total, 34 ans derrière les barreaux.
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