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Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : le suspect mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire

L'élève de 16 ans, accusé d'avoir poignardé à mort sa professeure d'espagnol mercredi 22 février à Saint-Jean-de-Luz, a été mis en examen et placé en détention ce vendredi.

Des étudiants sont venus déposer une fleur en hommage à l'enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz.
Des étudiants sont venus déposer une fleur en hommage à l'enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz.
Crédit : GAIZKA IROZ / AFP
Ryad Ouslimani & Sarra Djeghnoune

Dès jeudi 23 février, le procureur de la République de Bayonne avait indiqué que l'élève de 16 ans accusé d'avoir poignardé sa professeure d'espagnol était jugé pénalement responsable, et que le parquet allait demander sa mise en détention. Ce vendredi, c'est chose faite. L'adolescent est mis en examen pour assassinat, et la justice a décidé son placement en détention provisoire. 

Il va être incarcéré "dans un lieu dont la destination doit être tenue confidentielle", a expliqué son avocat, Me Thierry Sagardoytho, après la présentation aux magistrats de l'adolescent de 16 ans. "C'est un établissement qui prendra en compte et sa jeunesse, et les soins dont il a besoin", a-t-il ajouté.

Durant sa garde à vue, le suspect a expliqué entendre "une petite voix qui lui parle" (...), qui l'incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat", a précisé le procureur de la République de Bayonne lors d'une conférence de presse.

Accessible à une responsabilité pénale

Mais malgré ses déclarations, le procureur de la République a estimé qu’en l’état actuel des investigations, le mineur "apparaissait accessible à une responsabilité pénale". Car si un premier examen psychiatrique a révélé "une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement" et  "des éléments de dépression", "aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie ou retard mental, ni décompensation psychiatrique aiguë" n’ont été décelées pour le moment.

Pour l'avocat du mis en cause, l'expertise du psychiatre est "sommaire" et "fait impasse sur la tentative de suicide, sur les prescriptions médicales dont il faisait l'objet, ce n'est pas une expertise digne de ce nom".

"Suivi par un médecin psychiatre", le lycéen avait fait en octobre une "tentative de suicide médicamenteuse et faisait depuis l'objet d'une prescription d’antidépresseurs", a précisé le procureur. Il a également évoqué des "faits de harcèlement" subis dans son précédent établissement, un collège public de la ville, "une dispute" la veille avec un camarade et a également admis "une forme d’animosité à l’égard de sa professeure d’espagnol".

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