Présidentielle : Montebourg veut traduire en correctionnelle les imams appelant à "désobéir à la loi"

À l'occasion de la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, l'ancien ministre Arnaud Montebourg a dévoilé les grandes lignes de son programme, ce samedi 25 septembre. Le candidat à la présidentielle 2022 a plaidé pour "traduire en correctionnelle" les imams et "prédicateurs" qui appellent à désobéir à la loi française. L'homme politique en a profité également pour fustiger le "télévangéliste" Éric Zemmour dénonçant ses positions sur l'islam.

"Nous n'accepterons jamais que l'islamisme politique impose à notre pays sa conception éducative et obscurantiste du monde, sa conception des relations entre les femmes et les hommes qui mettent en cause la neutralité du service public", a déclaré Arnaud Montebourg. 

Il a promis de "combattre pied à pied l'islamisme politique" tout en rappelant que "certains imams appellent à désobéir à la loi", mais qu'ils restent "minoritaires". "Des prédicateurs et individus qui intimident les femmes qui ne portent pas le voile à la convenance des hommes" qui doivent "être traduits en correctionnelle", a jugé l'ancien ministre.

Zemmour, "un extrémiste à la mode télévangéliste"

"C'est dans la loi de 1905 sur la séparation de l'église et de l'État, pourquoi ne l'applique-t-on pas ?", s'est-il interrogé avant de pointer du doigt les positions du polémiste Éric Zemmour et sa proposition de "débaptiser les prénoms de consonance et d'origine étrangère". Arnaud Montebourg a estimé que l'écrivain était "un extrémiste à la mode, un télévangéliste qui bénéficie à l'année d'heures de télévision gratuites". 

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Rappelant que sa mère s'appelle Leïla, le socialiste a fustigé cette volonté de "tri collectif d'une nouvelle administration 'zemmourienne' qui serait chargée de débaptiser ceux qu'elle juge arbitrairement comme bons ou mauvais Français".