2 min de lecture
Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg
Crédit : AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Embouteillage de candidatures. Selon un sondage Harris Interactive pour Challenges publié le 25 août, Marine Le Pen et Emmanuel Macron arrivent toujours en tête du premier tour de l'élection présidentielle 2022, à égalité (24%) dans l'hypothèse d'une candidature Xavier Bertrand à droite, mais la présidente du Rassemblement national arrive légèrement en tête (26%) devant le président de la République (25%) s'il s'agit de Valérie Pécresse.
À gauche, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon réunirait 11% des voix quel que soit le scénario, alors que la socialiste Anne Hidalgo se placerait juste devant l'eurodéputé EELV Yannick Jadot (7% pour la maire de Paris contre 6% pour le député européen).
Si la droite fait face à une multiplication des candidatures, avec celle de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et dernier en date, comme l'annonçait RTL, Éric Ciotti, la gauche n'est pas en reste.
L'ancien ministre sous François Hollande, Stéphane Le Foll a fait connaître ses intentions en déclarant être candidat pour 2022. Ce dernier plaide pour l'organisation d'une primaire à gauche. "Il n'y a pas de candidature naturelle" et "il ne peut pas y avoir de candidature qui s'impose". Message directement destiné à Anne Hidalgo. En effet, la maire PS de Paris est "proche" d'une déclaration de candidature, à en croire le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. "Ça se compte en nombre de jours", précisait-il au micro de Franceinfo.
Mais Anne Hidalgo n'est pas la seule à accélérer sa déclaration de candidature. Au cœur de l'été, Arnaud Montebourg a lui aussi décidé de se lancer dans la course pour l'Élysée. Confirmation le 4 septembre prochain. Deux ténors, l'une socialiste, l'autre ancien ministre PS devenu un électron libre, vont ainsi s'affronter dans les semaines à venir.
Toujours selon le sondage Harris Interactive pour Challenges, si l'ancien ministre Arnaud Montebourg se présentait à la place d'Anne Hidalgo, il recueillerait 5% des voix, et Yannick Jadot monterait à 8%.
L'ancien ministre du Redressement productif ne souhaite pas passer par une primaire. Son entourage confiait à l'AFP que ce scrutin est "inutile sans la participation de Jean-Luc Mélenchon". Interrogé sur les 500 parrainages requis pour valider sa candidature, l'entourage de l'ancien ministre a indiqué que c'était "un non-sujet". "Ca ne nous inquiète pas", a-t-on assuré. Quant au financement ? il sera "évoqué en temps voulu", poursuivent ses proches.
Arnaud Montebourg se rendra ensuite le 25 septembre sur les terres de son ex-circonscription de Frangy-en-Bresse en Saône-et-Loire pour lancer vraiment sa campagne... dans la même ville où il avait, en 2014, aux côtés de Benoît Hamon, alors ministre de l'Éducation, ouvertement critiqué la politique de François Hollande, juste avant de se faire remercier du gouvernement. Arnaud Montebourg avait déjà tenté sa chance pour les présidentielles de 2012 et 2017. Il a échoué à chaque fois au premier tour des primaires socialistes.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte