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"Pour moi, c'était vraiment un jeu" : sur M6, un ancien consommateur de protoxyde d'azote raconte comment il est tombé dans l'addiction

Le protoxyde d'azote, souvent perçu comme un simple divertissement, s'est imposé comme une substance addictive chez les jeunes, avec des conséquences parfois dramatiques. Axel Bahier, ancien consommateur, partage son expérience sur M6, révélant comment ce "jeu" qu'il pensait anodin s'est transformé en une dépendance dangereuse.

Axel Bahier, ancien consommateur de protoxyde d'azote, sur M6

Crédit : M6

Un ex-consommateur de protoxyde d'azote raconte comment il est tombé dans l'addiction

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INÉDIT - Axel Bahier, ancien consommateur de protoxyde d'azote : "Je me devais de témoigner"

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Anne-Sophie Lapix & Eléonore Aparicio

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En moins de dix ans, le protoxyde d'azote, connu sous le nom de gaz hilarant, est devenu la drogue de prédilection des jeunes, causant de nombreux dégâts. Il y a trois semaines, dans le Gard, trois adolescentes ont perdu la vie dans un accident de voiture après en avoir consommé. En novembre, à Roubaix, une jeune fille a été retrouvée morte, entourée de plusieurs bonbonnes de protoxyde d'azote.

Axel Bahier est un ancien consommateur. Dans le 20.10 d'Anne-Sophie Lapix sur M6, il explique comment ce qui n'était au départ qu'un simple jeu est devenu une grave addiction. 

"J'ai commencé à en prendre à 17 ans (...) on avait fait une soirée avec un ami et au début, il nous l'a présenté comme un jeu, juste une bonbonne qui changeait la voix. On en prenait, ça nous glaçait la gorge et on avait la voix qui changeait, une voix grave. Après, on s'est rendu compte aussi que ça avait des effets euphorisants et qu'on rigolait pour un oui ou pour un non, hyper facilement", raconte-t-il. "Pour moi, c'était vraiment un jeu, une sorte d'alternative à l'alcool ou à la drogue", confie-t-il. 

"Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais impossible de respirer"

Axel Bahier, ancien consommateur de protoxyde d'azote

Sans s'en apercevoir, Axel est passé d'une consommation occasionnelle à une habitude quotidienne, augmentant progressivement les doses. Malgré les effets euphorisants, le jeune homme ne percevait pas le protoxyde d'azote comme une drogue. Pourtant, les conséquences ont été lourdes.  

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Après un premier incident où il a partiellement perdu connaissance, Axel a continué à consommer du proto jusqu'à une soirée où il a frôlé la tragédie. "Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais impossible de respirer", explique-t-il. "Les pompiers sont intervenus (...) ils m'ont fait des tests respiratoires. En même temps, il y a un pompier, il m'a dit, si tu continues à respirer comme ça, on va t'emmener à l'hôpital", raconte-t-il.

Un avertissement qui a eu l'effet d'un "déclic" pour Axel. "Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, je suis allé voir le lever du soleil et je me suis dit que j'avais fait une très grosse erreur (...) et je me suis dit que plus du tout, j'en toucherais de ma vie", conclut-il. 

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