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Pôle cold cases : comment travaille la cellule en charge des affaires criminelles non élucidées

PODCAST - Depuis bientôt 2 ans, le pôle cold cases traite les affaires criminelles non élucidées. Sur RTL, Pascal Prache, le procureur de la République de Nanterre, explique comment la cellule étudie ces dossiers sensibles.

JUSTICE - Pascal Prache est l'invité de Amandine Bégot

Crédit : RTL

JUSTICE - Pascal Prache est l'invité de Amandine Bégot

00:09:05

Jeanne Rouxel

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Reprendre tout à zéro. C'est la devise du pôle cold cases de Nanterre, depuis bientôt deux ans. Les disparues de l'A6, la tuerie de Chevaline… Depuis mars 2022, la cellule traite les affaires criminelles non élucidées sur lesquelles planent parfois les plus grands mystères.

"Le pôle n'a pas vocation à prendre toutes les affaires criminelles non élucidées, le pôle a vocation à prendre les affaires criminelles non élucidées sur lesquelles il pourra réellement apporter une plus-value", explique Pascal Prache, procureur de la République de Nanterre. 

Chaque affaire se trouve entre les mains de magistrats instructeurs, qui épluchent finement les éléments déjà présents dans l'enquête. Aussi, le magistrat en charge du dossier porte une attention particulière aux détails qui auraient pu être négligés par les précédentes investigations. 

"Les magistrats sont pleinement investis, et à temps plein sur cette matière-là, contrairement à ce que l'on peut rencontrer dans d'autres juridictions où ils sont confrontés à la nécessité de traiter le quotidien", poursuit-il. 

À écouter

266. Nouveau pôle "cold cases" de la justice française : quel espoir pour les familles ?

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Pour ne manquer aucun détail, les magistrats ont recours à des lectures croisées et multiples de ces dossiers avec, par exemple, l'aide de services de police spécialisés. 

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Pour le pôle cold cases de Nanterre, reprendre un dossier nécessite de vérifier toutes les pistes déjà étudiées pour, potentiellement, en identifier d'autres. Ce qui implique notamment l'exploitation de certains scellés n'ayant pas été analysés à l'époque, faute de moyens techniques et technologiques. 

"Pour le meurtre de Caroline Marcel - joggeuse tuée dans le Loiret en 2008 - le travail qui a été fait sur les scellés et la vérification de l'existence d'ADN a permis de progresser de manière assez importante", indique le procureur. Actuellement, 104 autres affaires criminelles non résolues sont étudiées et traitées par le pôle. 

À écouter

L'INTÉGRALE - Le meurtre non-élucidé de Caroline Marcel

00:38:33

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