"C'est totalement disproportionné". Dans une interview accordée au Journal du dimanche (JDD), Pierre Ménès a réagi à sa condamnation à deux mois de prison avec sursis pour agression sexuelle. Et le commentateur sportif l'assure : "si ça ne me concernait pas moi, ça m’amuserait. Parce que deux mois de prison avec sursis pour avoir enlacé les mains d’une vendeuse, c’est totalement disproportionné", déplore-t-il.
L'ex-chroniqueur vedette du foot sur Canal+ est accusé d'avoir "pris les mains" d'une des vendeuses du magasin Nike sur les Champs-Élysées, en 2018, en "entrelaçant ses doigts", puis d'avoir "collé sa poitrine" à la sienne, puis désigné ses seins en disant : "c'est énorme". Des faits qu'il conteste et pour lesquels il entend faire appel de sa condamnation.
Surtout, Pierre Ménès fustige "le battage" réalisé autour de "cette histoire". "Je suis 'tombé' en même temps que Nicolas Hulot, Richard Berry et Olivier Duhamel. J’ai été pris dans cette vague : 'tous violeurs'", ose le commentateur, qui tient à souligner que "les faits pour lesquels [il est] condamné avaient fait, au départ, l’objet d’un simple rappel à la loi".
Concernant les faits, le commentateur sportif maintient sa version et nie toujours les faits. "J’ai deux versions : soit on a demandé à cette hôtesse de me nuire ; soit elle a vraiment été victime de ce geste et quand elle se retourne, elle me voit, moi", suppose-t-il.
Dans cette interview du JDD, Pierre Ménès revient aussi sur "l'affaire de la jupe" de Marie Portolano et tente, là aussi, de se justifier. Il explique qu'au moment où la journaliste l'interview pour son documentaire, il "ne se souvient pas" de lui avoir soulevé la jupe.
"C’est sûr que ce n’est pas terrible comme argument de défense, concède-t-il. À l’époque de ces faits dont elle m’accuse, il faut savoir que trois semaines avant, j’avais été hospitalisée dans le coma à l’hôpital de Saint-Nazaire pour une encéphalopathie grave. Avec ce genre d’infection, vous tenez des propos incohérents, vous ne savez plus ce que vous faites et vous ne vous souvenez de rien", assure encore le commentateur.
Aussi, se considérant comme une victime dans cette "vague tous violeurs", Pierre Ménès estime avoir "tout perdu". "Je n’ai plus rien du tout aujourd’hui, sauf ma chaîne YouTube", déclare-t-il, affirmant avoir sombré dans la dépression. "Je passais mes journées dans mon canapé à regarder la chaîne Histoire et des documentaires sur le IIIe Reich", déclare-t-il.
Avant de conclure : "J’ai été accusé, condamné, jugé et presque blanchi, dans cet ordre-là. J’aurais préféré être accusé, jugé, condamné ou pas. J’ai été condamné avant d’être jugé !"
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