"On court pour l'amour, l'amitié, l'unité" : RTL a participé à la "course pour la liberté" sur les lieux des attentats du 13-Novembre

"Il y a un avant et un après 13-Novembre". Au pied du Stade de France embrumé, plus de 1.700 personnes se sont élancées dans une "course pour la liberté", le 9 novembre dernier, reliant tous les lieux où, le 13 novembre 2015, des commandos du groupe État islamique tuaient 130 personnes et blessaient des centaines d'autres.

L'arche de départ a symboliquement été placée devant la plaque rendant hommage à Manuel Dias, tué devant l'enceinte sportive, première victime de la série d'attaques perpétrées il y a quasiment dix ans. RTL a participé à cette initiative de
l'Association française des victimes du terrorisme déclinée en une "marche de l'égalité" à Paris dans l'après-midi et un "village de la fraternité", installé sur le parvis de l'Hôtel de ville de la capitale.

"Il y a un avant et un après 13-Novembre, nous raconte Yann, victime du 13-Novembre. J'ai eu cette chance de pouvoir m'en sortir avec ma sœur et ma femme. C'est une obligation, un devoir d'être là ce matin".

L'amour, l'amitié, l'unité, on court pour tout ça.

Une participante à la course 13-Unis

Plus loin, une participante court avec une photo dans le dos, celle de Lamia, tuée alors qu'elle se trouvait en terrasse avec son ami Romain, le 13 novembre 2015. "Ce n'est pas dur de courir, ce qui est dur, c'est ce qui s'est passé il y a 10 ans, assure-t-elle. L'amour, l'amitié, l'unité, on court pour tout ça".

Sur la ligne d'arrivée, Bérangère nous raconte l'histoire de sa fille, Louise, 14 ans à l'époque, qui se trouvait au Bataclan avec son oncle. "Louise n'a pas eu d'adolescence, il n'y avait pas d'émotion, elle était dans son choc post-traumatique. Elle ne vivait pas les trucs d'ado. Et ça a été très difficile aussi de refaire confiance, de se refaire des amis". 

Aujourd'hui, dix ans plus tard, Louise a participé à cette course, pas le chrono, mais bien pour se souvenir et célébrer la vie.