Ce lundi 27 novembre, Nordahl Lelandais est de nouveau jugé devant le tribunal de Charleville-Mézières (Ardennes) pour "menace de mort ou acte d'intimidation" et "agression sexuelle sur mineur de 15 ans" sur une autre petite cousine. Déjà condamné à 20 ans de prison pour trois autres affaires, Nordahl Lelandais encourt jusqu'à 10 ans de peine pour ces nouvelles accusations.
"Ses mains sont descendues dans mon dos puis sur mes fesses. J'ai tenté de le repousser mais il a continué. Il m'a touché la poitrine. Je l'ai encore repoussé. Il m'a alors prévenu : 'Si tu dis quelque chose, je te tue'", se souvient la petite cousine de Nordahl-Lelandais, âgée de 14 ans au moment des faits, en 2017.
D'abord, l'adolescente garde le silence, avant d'apprendre que deux autres petites cousines de son agresseur ont porté plainte pour agressions sexuelles. Elle se confie alors à sa mère, qui portera plainte à son tour.
À l'été 2017, lors d'une réception de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), la soirée tourne au cauchemar lorsque les parents de la petite Maëlys De Araujo, 8 ans, constatent l'absence de leur enfant. Les alentours sont passés au crible. En vain. Une enquête est ouverte. Les éléments recueillis désignent Nordahl Lelandais, présent lors du drame, comme principal suspect. Malgré les preuves, l'homme nie et réfute les accusations. Pourtant, il suffira d'un détail pour tout faire basculer.
Le 11 avril 2017, le caporal Arthur Noyer, 24 ans, sort avec des amis à Chambéry. Ils vont comme d'habitude faire le tour de quelques bars et finir en discothèque. En sortant de la boîte, le militaire part seul en direction de la rue de la République. Le lendemain, Arthur est absent au rapport de la caserne. Ni ses parents, ni ses amis n'ont de nouvelles depuis la nuit. Une alerte pour disparition inquiétante est lancée. Dans l'enquête, un nom émerge : celui de Nordahl Lelandais.
En décembre 2018, Nordahl Lelandais avouait avoir agressé sexuellement deux de ses petites cousines, âgées de 4 et 6 ans au moment des faits, qui se sont déroulés avant la disparition de Maëlys. Lors des fouilles, les enquêteurs étaient tombés sur des vidéos pédopornographiques sur le téléphone du pédocriminel, le mettant en scène avec les deux fillettes.
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