Mort de Jérémy Cohen : "Le temps judiciaire n'est pas celui des réseaux sociaux", pour l'avocat de la famille

Le 16 février dernier un peu après 20h, Jérémy Cohen est renversé par un tramway à Bobigny. Il meurt dans l'ambulance. Les 2 frères de la victime veulent comprendre, portent plainte, et déposent des appels à témoin dans toutes les boîtes aux lettres autour de la scène du drame.

Ils parviennent à récupérer une vidéo, filmée d'en haut. On voit un groupe de jeunes coincer Jérémy dans un hall d'immeuble, le frapper très violemment. Puis le jeune homme s'éloigne, et est happé par le tramway qui arrive. Les frères transmettent leurs informations à la police. Un juge d'instruction est désigné, vendredi 1er avril dernier et une information judiciaire est ouverte pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". 

Il va falloir identifier les participants à la rixe, l'enquête ne fait donc que démarrer. La famille attend la vérité et refuse toute récupération politique de la mort de leur fils. "Attendons le coup de l'instruction, nous verrons si oui ou non cette circonstance aggravante d'acte antisémite est caractérisée ou pas. Le temps judiciaire n'est pas celui des réseaux sociaux", explique Maître Franck Serfati, avocat de la famille de Jérémy Cohen, au micro de RTL. Il demande aussi que le deuil de la famille soit respecté.