Cinq jours après le meurtre de Lola, la situation administrative de la principale suspecte est toujours complexe. Cette jeune de 24 ans a reçu son premier titre de séjour en France délivré en 2016. Il s'agissait d'un visa étudiant qui expirait en 2019 et qui n'a pas été renouvelé.
La jeune femme était donc sans papiers depuis trois ans et est donc restée sous les radars jusqu'au 21 août dernier. Ce jour-là, elle est contrôlée à l'aéroport d'Orly. On lui notifie une obligation de quitter le territoire français.
C'est la première fois que la meurtrière présumée était visée par une obligation de quitter le territoire (OQTF). Elle avait 30 jours pour réaliser un départ volontaire, avant la fin du mois de septembre, ce qui n'a pas été le cas. Elle a peut-être fait un recours, ce qui aurait suspendu la décision.
De leur côté, les enquêteurs sont en train de se pencher sur son état psychiatrique. Pendant sa garde à vue, elle a tenu des propos incohérents lorsqu'elle a décrit les sévices qu'elle aurait fait subir à Lola. Certains semblent assez invraisemblables. Mais pour le moment, impossible d'émettre la moindre conclusion sur son état psychiatrique. L'expertise qui doit être ordonnée très prochainement par le juge permettra d'en savoir plus, notamment sur une possible abolition ou non du discernement.
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