Justine Vayrac est morte étranglée. C'est ce que révèle le rapport d'autopsie rendu publique ce lundi 31 octobre, soit huit jours après le décès de cette jeune mère de famille après une soirée en discothèque à Brive-la-Gaillarde. Ces premiers éléments mettent à mal la défense du principal suspect, Lucas, 21 ans, qui a reconnu le meurtre.
Devant les enquêteurs, le jeune homme avait avoué avoir porté "un seul coup de poing fatal". Une version déjà contredite par les premières constatations qui avaient été immédiatement pratiquées sur le corps de la jeune victime. Le procureur de Limoges évoquait une "pluralité de coups", dont "un au moins avec une arme contondante".
L'autopsie nous révèle ce lundi que Justine Vayrac a été étranglée après avoir reçu ces coups. Chose que Lucas n'a jamais abordé au cours de ses 48 heures de garde à vue. Le suspect sera donc de nouveau interrogé par le juge d'instruction sur ces nouvelles constatations.
Mais avant cela, la justice attend d'autres éléments. Notamment, les résultats des analyses toxicologiques qui pourraient permettre de déterminer si la mère de famille a été droguée au cours de la soirée. Et si elle a pu, par exemple, ingérer du GHB, la "drogue du violeur".
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