Une adolescente de Limoges (Haute-Vienne) avait appelé à l'aide, affirmant être victime de violences et accusant ses parents de vouloir la marier de force. L'adolescente a avoué avoir menti, a-t-on appris mercredi 19 août de source policière.
Le 16 juin dernier, une adolescente avait jeté, par la fenêtre de son appartement à Limoges (Haute-Vienne), un message dans lequel elle affirmait être victime d'un mariage forcé. Elle demandait de prévenir la police et l'assistance sociale, disant être séquestrée et victime de violence car elle refusait d'être "mariée de force". Une enquête pour "violences volontaires par personne ayant autorité" avait été ouverte.
Selon la police de Limoges, les enquêteurs ont procédé à de nombreuses auditions au cours de l'été. "Les parents, les frères et sœurs de l'adolescente, les proches et la famille de son compagnon" ont été entendus. "Toutes les versions étaient concordantes et les personnes entendues nous ont semblé de bonne foi", affirme cette même source.
La famille disait être inquiète de voir l'adolescente passer tout son temps sur son téléphone portable, sur les réseaux sociaux, au point de ne plus prendre le temps de manger. En juin, son père a confisqué le téléphone portable et c'est alors qu'elle a inventé toute cette histoire.
Lors d'une deuxième audition, l'adolescente a fini par avouer son mensonge quand elle a vu l'ampleur que prenait l'affaire. "L'histoire a fini par la dépasser", ont noté les autorités. "Il y avait bien un mariage, qu'elle souhaitait. Mais il n'était aucunement forcé même si une dot doit être versée comme le veut la tradition dans cette famille originaire du Kosovo."
Les traces de coups que portait l'adolescente au niveau des jambes "semblaient accréditer sa version", selon cette même source policière. Mais "les investigations ont permis de démontrer qu'elle s'était en réalité battue avec son frère, toujours à cause d'une histoire de portable."
L'adolescente a été placée en foyer le temps de l'enquête, foyer dont elle a fugué à plusieurs reprises avant de réintégrer le domicile parental début juillet. Si la la dénonciation pour délit imaginaire peut être punie de six mois de prison et de 7.500 euros d'amende, aucune poursuite n'a pour l'instant été engagée.
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