Les infos de 6h - Policiers blessés à Paris : "S'il sort son arme, c'est qu'il est en extrême danger", juge un policier

L'image tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Une voiture de police a été violemment pris à partie et caillassée à Paris, en marge de la marche contre les violences policières. Si cette dernière s'est globalement déroulée dans le calme, l'incident a suscité de vives réactions, notamment sur Twitter.

Le véhicule de police s'est retrouvé encerclé par une dizaine de manifestants, cagoulés et vêtus de noir. Ciblé par des projectiles et attaqué à la barre de fer, un des agents a dû sortir de la voiture et a pointé la foule avec son arme. Si le véhicule a réussi à s'extirper, trois policiers ont été légèrement blessés.

"Le collègue est sorti et a pointé la foule avec son arme, simplement pour pouvoir s'extirper de cette foule hostile et de ces fous furieux", explique Éric Henry, délégué national d'Alliance Police National. "C'est pour assurer sa sécurité et celle de ces collègues. Lorsqu'un policier sort son arme, c'est parce qu'il est en extrême danger ! Pour sa vie ou pour celle d'autrui."

Sur X (anciennement Twitter), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé "des violences inacceptables contre les forces de l’ordre", et une "haine anti police". Le samedi matin, le ministre avait apporté "(s)on total soutien et (s)a sincère reconnaissance" envers les policiers, avant ces manifestations.

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