Les infos de 12h30 - Procès de Mehdi Nemmouche : le djihadiste reconnaît avoir "rejoint un groupe terroriste" et ne "regrette pas"

Mehdi Nemmouche s'apprête à être confronté à ceux qui l'accusent d'avoir pris part à leur captivité en Syrie, ce jeudi 27 février. À la barre, l'homme s'est montré plus loquace que lors de son précédent procès.

Mehdi Nemmouche, lundi 17 février 2025, lors de son procès devant la cour d'assises de Paris.

Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP

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Le jihadiste français Mehdi Nemmouche est entendu pour son rôle présumé de geôlier et de tortionnaire d'otages occidentaux en Syrie. Au quatrième jour de son procès, Mehdi Nemmouche, 39 ans, ne reconnaît pas son rôle de geôlier, même si les quatre otages français présents dans la salle le reconnaissent.

Ce jeudi 27 février, le ton est donné dès sa toute première phrase : "Oui, j'ai rejoint un groupe terroriste et je ne le regrette absolument pas". L'accusé déverse une bouillie de propagande version Daech, mêle l'Irak et l'Indochine et justifie les décapitations. Si l'ensemble est pénible à écouter, le simple fait de l'entendre est aujourd'hui miraculeux, quand on se souvient comment il s'était attaché à répéter "DAS ! DAS ! Droit au silence !", lors de son procès à Bruxelles.

Mehdi Nemmouche, sourire moqueur, s'est lancé dans un long monologue à 1.000 à l'heure. Le président lui demande de ralentir tandis que, sur le banc des parties civiles, le journaliste Didier François préfère en rire : "Vous allez voir, on s'habitue".

Lui n'a pas oublié les heures passées avec Nemmouche, qui le cognait, qui lui a arraché les ongles. Comme les autres otages, il le reconnaît formellement. Tous sont prêts à l'affronter dans quelques heures tandis que l'accusé affirme n'avoir été qu'un soldat en Syrie et ne les avoir jamais vus de sa vie.

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Faits divers - Le parquet de Charleville-Mézières ouvre une enquête pour homicide volontaire après la découverte des corps d'une femme et d'un enfant "en bas âge". Les corps des deux victimes ont été retrouvés sur une friche industrielle le 26 février en fin de matinée.

Football - Les excuses et les explications tardives de Pablo Longoria n'ont pas suffi à amadouer la Ligue de football professionnel. Le président de l'Olympique de Marseille a été suspendu pour 15 matchs de toutes fonctions officielles pour s'en être pris violemment à l'arbitre d'une lourde défaite de son équipe contre Auxerre.

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