Le corps du psychologue fiché S porté disparu à Nîmes retrouvé dans le jardin familial, son fils s'accuse du meurtre

Le drame intrafamilial qui tient Nîmes en haleine depuis plusieurs jours a connu un rebondissement inattendu. Dimanche 28 décembre, le fils d'un psychologue signalé disparu depuis mardi s'est accusé du meurtre de son père de 55 ans. 

D'après la procureure de la cité gardoise, Cécile Gensac, l'homme de 27 ans s'est présenté au commisariat de la cité gardoise et "aurait confié être l'auteur du meurtre de ce dernier et avoir dissimulé la dépouille de la victime". Le téléphone de la victime avait été retrouvé, le 22 décembre, dans un caniveau. 

Le fils a été placé en garde à vue, soupçonné de meurtre. Des investigations sont actuellement en cours afin de vérifier ses déclarations, a précisé Cécile Gensac. 

La victime était un fiché S et devait prochainement comparaître devant le tribunal correctionnel pour des faits d'apologie du terrorisme, "notamment en raison de ses prises de position propalestiniennes", relate Le Parisien. 

Un "différend" à l'origine du meurtre

Selon le quotidien, les enquêteurs ont découvert dans l'après-midi le corps du psychologue, bien connu à Nîmes, dans le jardin de sa maison. 

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Le fils, inconnu des services de police, a évoqué un "différend" comme motif de l'acte. Grâce à ses indications, les enquêteurs ont pu localiser la dépouille du cinquantenaire.

"La DCOS 34, Direction Centrale de la Police Judiciaire, a été saisie de l’enquête, compte tenu du profil sensible de la victime", révèle Le Parisien. 

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